Pendant des années (*), j’ai dénoncé l’attitude des élus locaux de l’UMP 06 et notamment celle des deux plus illustres d’entre eux lorsqu’ils expliquaient à tout bout de champ qu’il fallait voter pour eux et leur faire confiance parce qu’ils avaient plein d’amis ministres et que cette amitié leur permettrait de faire passer leurs dossiers avant ceux des autres et notamment ceux des adversaires politiques (aujourd’hui, d’ailleurs, les mêmes, ayant changé de statut, nous expliquent exactement le contraire…).
Il ne faudrait pas que ce comportement anti-républicain soit maintenant l’apanage de la gauche. J’entends, ici ou là, quelques arguments qui vont en ce sens. Il faut les dénoncer. Pour ma part, je le ferai à chaque fois que nécessaire. Le Président, le gouvernement, les ministres, doivent être ceux de la République, pas ceux des amis politiques.
(*) Voir, notamment sur ce blog, en date du 20 novembre 2007, Récidive et, le 16 novembre 2010, On n’est pas ministre pour défendre son lopin de terre.
En homme libre à gauche je le dénoncerai également.
Bien d’accord avec toi Dominique,la gauche celle que nous côtoyons chaque jour pour ne pas le citer le PS 06 pratique cet argument. Comment peut on se jouer ainsi des électeurs. Ah pouvoir quand tu nous tiens.
Mes commentaires des deux billets précédents me conviennent toujours. Alors je ne me répéterai pas. Tu as bien raison.
TOTALEMENT EN ACCORD AVEC VOUS !
(Pardonnez la faute de frappe sur l’autre commentaire)
Coup de gueule parfaitement justifié !
Moi je connais le cousin de l’ami du mari de la concierge ou habite le ministre du « passe droit ». Votez pour moi !
En effet, après avoir critiqué l’ancien gouvernement et après avoir prôné la morale républicaine, il serait désastreux pour la gauche de tomber dans la même erreur.
Il fallait écrire ce billet (je n’avais pas lu les 2 précédents) merci !
Bravo!
Tout à fait ! Et ce sera d’ailleurs le principal écueil – électoralement parlant du moins – du gouvernement de gauche. Avec 21 Régions, 60 Départements, la majorité au Sénat et peut-être à l’Assemblée, rien, à tort ou à raison, ne sera pardonné car les élus locaux « de gauche » ne pourront plus se retrancher derrière la politique gouvernementale pour expliquer tel ou tel dysfonctionnement.
Et dans ce département, certains vont constater que Paris est loin, très loin….
Et au-delà de l’anecdote, cela invite à réfléchir sur le système majoritaire et le fonctionnement partisan de nos institutions qui est loin d’être « normal ».