Magie du 7e art et de la nuit étoilée : ce mercredi soir avait lieu la première séance de l’été 2007 du cinéma en plein air organisé par Laurent de l’Espace Famille au Vallon des Fleurs.
Toutes les conditions étaient réunies pour faire de cette soirée un moment rare et poétique : le grand écran blanc dans l’obscurité de la nuit, le projectionniste et son matériel imposant, et surtout le choix du film, « Jour de fête », de Jacques Tati.
Des forains s’installent dans le calme village de Sainte-Sévère-sur-Indre et parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur « Françoué » découvre un film documentaire sur ses collègues américains. La dernière partie du film nous montre Françoué décidant de se lancer dans une tournée « à l’américaine ».
Les rires fusent parmi les rares spectateurs venus assister au spectacle. On se connaît presque tous et cette complicité ajoute au charme.
Comment ne pas faire un parallèle entre la nostalgie qui nous envahit et celle qui perce à travers les discussions que j’ai parfois avec les résidants souvent anciens du Vallon des Fleurs ? La nostalgie est n’est pas toujours bonne conseillère, mais on peut bien s’y abandonner le temps d’une douce soirée d’été…
Je ne sais pas pourquoi,mais tout ça me fait penser à Cinéma Paradiso. La nostalgie sans doute…
J’ai l’impression que vous avez une tendresse particulière pour ce quartier du vallon des fleurs…souvenirs d’enfance?
M’évoque « la fiancée du pirate », mais surtout comment se procurer le programme et s’y précipiter!
Pour juillet, c’est terminé, Joëlle. Peut-être en août… Je me renseigne. Pourquoi « la fiancée du pirate ? »
Pour le psy, non, pas de souvenirs vraiment au Vallon de Fleurs, mais des sensations semblables, dans des quartiers un peu plus au nord.
Sympa, jour de fête !
Tati est génial !
Bravô Dominique !
Il faut développer ce genre de manifestation, à la fois très culturelles, ça change de Koh Lanta, et populaires.
Il faut réconcilier le peuple avec la culture !
Félicitations.
Jean-François, je n’y suis pas pour grand-chose. Tout le mérite en revient à l’Espace famille du CEAS qui fait un travail remarquable sur le Vallon des Fleurs en collaboration avec certains habitants du quartier.
Boudiou!!! il me semblait que « la fiancée du pirate » était aussi un hommage au cinéma -Constantin et son cinema ambulant traverse la campagne il y rencontre Bernadette Laffont, belle, orpheline, et révoltée, qui met le village sans dessus-dessous en affichant sa vie sexuelle avec des notables autant hypocriques que dépravés … Elle voit, grâce au cinéma ambulant, les films « la comtesse aux pieds nus » et « la fiancée du pirate », et soudain elle entrevoit l’ailleurs, le désir, le rêve, l’échappée belle. Elle part je crois avec le projectionniste du cinéma ambulant : il l a une belle canionnette J7, (il y a dans ce film la chanson de Barbara « moi j’m’en balance »); mais, peut-être je délire complètement…. enfin, le cinéma c’est quelque chose de trés fort qui peut changer la vie (même si on se rappelle plus trés bien du film), c’est vraiment une bonne idée d’amener tout cela au coeur du Vallon des Fleurs.
Excuse-moi Joëlle, j’avais confondu avec un autre film : tu as tout à fait raison. Je suis d’autant plus impardonnable que je l’ai beaucoup aimé. Il faut dire que j’adore Bernadette Laffont (et pas seulement dans ce film).
Cela fait 10 ans que cette manifestation est organisée par le CEAS sur le Vallon des Fleurs !
Tout l’honneur doit revenir au gérant du Cinéma La Coupole à La Gaude qui a aidé à installer cette manifestation (organisation / financement / matériel / projectionniste / contact avec les distributeurs).
Comme le signale le commentaire il n’y a que trop souvent de rares spectateurs même si selon les années et la programmation il y a eu une belle fréquentation (plus ou moins 100 personnes).
Il y avait l’idée de créer un ciné club (sur d’autres quartiers aussi) mais le souci est d’obtenir le droit de diffusion en DVD par les distributeurs car le commentaire signale le grand écran, le projectionniste et son matériel plus la location du film en 35mm (location à un prix préférentiel car c’est pour une activité sociale sans droit d’entrée) tout cette infrastructure a un coût qui ne permet pas d’avoir une activité ciné régulière sur l’année et je crois que les financements sont difficiles à obtenir pour cette manifestation.
Le cinéma en plein air l’été en 35 mm serait le point d’orgue d’une activité ciné annuelle.
Barthe doit être un peu sourd sur ce coup, l’équipe municipale préfère vendre Nice Capitale Culturelle et claquer des millions dans des opérations marketing qui ne servent qu’une dizaine « d’artistes »…
[…] (*) Les photos contemporaines ont été réalisées par Monsieur Robert Matthey. […]
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