C’est en habituée des manifs que je me rends ce samedi au rendez-vous fixé par les associations gays et lesbiennes de la Côte d’Azur (notamment AGLAE) à la Tête carrée pour l’édition 2007 de la Pink parade. Mais cette manif n’est pas vraiment comme les autres : plus de jeunesse, plus de gaieté, elle traduit un vrai bonheur d’être ensemble. On a davantage affaire à un collectif qu’à une addition d’individus et d’organisations. Il faut dire que le CADOS fait de gros efforts depuis quelques années pour structurer un mouvement qui jusqu’alors était surtout « tenu » par le milieu économique des discothèques.
Les revendications sont sorties de la clandestinité : mariage et adoption sont en voie de reconnaissance dans la société française même si un gouvernement avec la papesse anti PACS (Boutin) est un facteur retardateur. Avec Patrick Mottard, nous avons pu noter que, sur ces sujets que nous abordons dans le cadre de nos enseignements, les progrès dans les esprits ont été spectaculaires ces dernières années.
C’est la première fois que je participe au défilé du début à la fin, malgré une journée assez fatigante de jardinage dans le haut pays. Entre deux interviews, c’est l’occasion de retrouver de nombreux amis.
La politique niçoise n’est jamais très loin. Un certain article dans le Nice-Matin fait (un peu) parler. « Les socialistes, ne vous divisez pas. Dîtes à Allemand de ne pas faire perdre la gauche, de ne pas gâcher une chance de gagner la mairie. Non mais, qu’est-ce qu’il lui prend ? » A l’évidence, l’évolution des mentalités collectives est plus rapide que celle des ambitions personnelles…
Pour moi ce fut une première, merci a benoit pour l’invitation. Et oui comme tu dis Dominique vous etes restés jusqu’a la fin pas seulement quand les médias sont là.
MERCI Dominique de parler des revendications et tout le reste.
Avec Patrick (le mien 🙂 ) on est allé sur le blog d’un autre Patrick (ni le tien, ni le mien) et a remarqué l’article sur la Pink Parade, avec la phrase « on y était », la photo (ou ils y sont, forcément, pour bien illustrer la phrase), et puis… ben rien sur la Pink Parade, sur les homos, rien…
Les médias ont du partir trop vite, du coup ils n’ont pas pu rester assez longtemps pour réfléchir à la condition des homo et caetera….