Evidemment, ils ne terminent pas auréolés de gloire. Pour eux, pas de coupes ou autres récompenses. Pour eux, même pas les remerciements qu’on prodigue – et ce n’est que justice – aux bénévoles qui permettent à la course de se dérouler dans de bonnes conditions (parmi eux, une mention spéciale à l’organisateur Pierre Astraudo).
Et pourtant… Sur une course comme celle de Gairaut (mais ce n’est qu’un exemple), ils sont bien utiles les supporters ! Comme ils sont peu nombreux (ce n’est pas le marathon Nice-Cannes…), ils doivent multiplier leurs applaudissements tout au long de la route afin d’encourager les coureurs souvent solitaires d’un peloton très étiré.
Ce matin, je m’étais placée vers le milieu du circuit, au niveau où les coureurs entamaient leur deuxième boucle, dans une belle montée. Personne d’autre que moi, plus haut ou plus bas, aussi loin que pouvait porter mon regard. C’est dire si mes cris enthousiastes étaient appréciés des participants en plein effort : « Bravo ! Courage ! Ceux de devant ne sont pas loin, vous pouvez les rattraper !… »
Et, à l’exception de quelques-uns, repliés sur eux-mêmes et iPod à l’oreille, les coureurs étaient très réactifs : un sourire, un signe de la main, un merci… Le plus souvent les trois en même temps. Certains me saluent au passage ou prennent la peine de me rappeler qu’on se connaît, comme ce jeune qui – il me l’expliquera à l’arrivée – en était à la deuxième course de sa vie, et se retourne pour me dire qu’il a été mon étudiant à l’IUP de Sophia, ou cet autre qui ralentit pour m’expliquer que son fils est mon étudiant cette année à la fac de droit. Sans compter les amis (mais, où était donc Claudio aujourd’hui ? Deux ans de suite qu’il sèche…) qui, me sachant prête à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo, s’efforcent de donner la plus belle image d’eux-mêmes afin qu’elle soit gravée pour la postérité ! Sans compter Patrick, bien sûr, dont je guette, toujours un peu inquiète, le moindre signe de fatigue.
Aujourd’hui, ce fut en vain : tout s’est remarquablement passé et c’est avec la satisfaction d’avoir participé, un tout petit peu, à cette belle épreuve, que j’ai rangé mes habits de supportrice pour enfiler ceux de la conseillère générale qui, avec ses collègues élus, allait remettre les coupes aux vainqueurs. Très bonne nouvelle cette année : Clotilde et Bérengère figuraient au palmarès ce qui m’a donné le plaisir de faire claquer deux grosses bises amicales sur leurs joues rosies par l’effort…
Pour l’épreuve côté coureurs, voir, sur le blog de Patrick, De la coupe aux lèvres
Bravo aux participants, aux supporters et aux bénévoles.
J’avais beaucoup apprécié cette course il y a deux ans. Même si ce sont des dénivelés qui font mal aux « personnes âgées ».
Plutôt du genre rigoureux dans ma préparation Marathon, je préfère suivre un plan d’entrainement précis. Ce qui m’a obligé à un aller retour St Jean en 1H 55 ce matin en solo.
J’y ai perdu ; pas d’applaudissements, pas de photos et pas de ravitaillement.
Donc, je ne boude pas, je tiens le cap 😉
Parce que sur le Paris Versailles y a pas une grande côte peut-être????
Claudio aurait-il la côte sélective?? :))))
(bon c’est vrai que nous autres dans la famille, ainsi que Patrick, on continue à faire n’importe quoi dans ce lan marathon….on va se ressaisir!)
Ouais bah la côte des Gardes qui fait peur à tous les Parisiens ne m’a trop impressionné. Faut dire que j’avais déjà goûté à Gairaut. Faudrait qu’ils descendent se mesurer à nos petites courses amicales 😉 qui ont un plus certain : on n’attend pas 40 minutes à se cailler sous la Tour Eiffel avant de passer la ligne de départ lorsque le premier s’approche de la ligne d’arrivée. Une croix sur Paris-Versailles mais Gairaut j’y reviendrai quand je serai plus jeune. Promis.
Un grand bravo à nos champions de Gauche autrement.
Bravo également à la conseillère générale, qui a motivée les troupes!