Enfin ! Il a fallu la capitale allemande nous réconcilier avec la météo…
Un soir d’été à Berlin, c’est forcément un moment de détente après une journée souvent consacrée en grande partie aux drames du Mur, aux aléas du stalinisme et à la mémoire de l’holocauste.
Alors, pourquoi ne pas commencer par un clin d’œil plein d’humour à notre propre « Ostalgie » en passant, du côté de Postdam platz, par le parking des Trabant, ces chères petites Trabi expectorantes qui étaient devenues le symbole de mes voyages dans l’Est communiste ?
Puis il est l’heure – même si en Europe du Nord le jour tarde à tomber – de rejoindre les bords de la Spree où, dans une ambiance moins adolescente que dans le reste de la ville, on peut boire un verre dans un pub devenu vite familier ou dîner au bord de l’eau en regardant passer des bateaux collectifs à l’équipage nettement plus festif que celui de nos bateaux-mouches.
Reste à rejoindre le cœur symbolique de la ville autour de la porte de Brandebourg. Là, le public est jeune, parfois même très jeune, et il est remarquable de voir ces garçons et ces filles exorciser par leur exubérance et leurs rires ce qu’ils n’ont pas connu.
Enfin, tout près de là, on trouve le must du Berlin d’après Mur, à savoir la montée en spirale dans le dôme du Reichstag, où siège le Bundestag : un des plus beaux gestes architecturaux qu’il m’ait été donné de voir. Et si les langages multiples qui entrent en concurrence peuvent renvoyer à la Tour de Babel, la commune admiration pour la beauté du bâtiment tient lieu d’espéranto…
Voir aussi, sur le blog de Patrick, « Ich bin ein Berliner !«
Je crois que j’aimerais cette ville. J’espère que j’aimerai cette ville.
Les couleurs et la mise en scène de la première photo sont gaies et rafraichissantes. Merci.
Merci à toi Claudio. Je suis sûre que tu aimeras cette ville… le plus tôt possible. En plus, il y a tout ce que les « soirs d’été » ne racontent pas : le buste de Nefertiti, les friches alternatives, les musées (il y a une extraordinaire « Ile aux musées »). Et bien sûr, l’ambiance…
Deux comme cela à Nice…on en rêverait! Une garée dans le 5ème et une dans le 7ème. Mais vous n’aviez peut-être pas prévu de refaire 1800 Km en sens inverse dans d’aussi mauvaises conditions qu’à l’aller?
En effet Veronique : ça ira comme ça !
Les tee-shirts inversés aux couleurs (et quelles couleurs!) des Trabant! Fallait le faire. Réjouissant.