Patrick Mottard et Jean-François Bosch, lors de l’enregistrement de Ta-ratatouille
Notre vie à mi-temps sur Cannes se poursuit. De multiples obligations (universitaires, politiques et familiales) m’ont empêchée de voir les deux films de mardi (celui de Xavier Beauvois sur les moines de Tibhirine, Des hommes et des dieux, et celui du réalisateur iranien Abbas Kiarostami, Copie conforme, avec Juliette Binoche) que Patrick a beaucoup appréciés. Pourvu que ce ne soit pas un de ces deux-là qui ait la palme d’or… Cela m’était arrivé une année. C’est assez frustrant quand on a vu tous les autres films !
Les rencontres avec les amis continuent. Guy, le journaliste Parisien retenu au début par le Grand prix de Monaco, a rejoint le groupe des habitués. On en croise beaucoup d’autres entre deux projections, au détour d’une rue cannoise (Pedro, le collaborateur du groupe PC au Conseil général, en partance pour le seul film africain de la sélection) ou d’une allée du bunker, ou en passant prendre un café au stand de Nespresso (la marque soigne son image avec la concurrence qui pointe son nez…) où travaillent, le temps du Festival, deux étudiantes de LEA que Patrick a eu en cours. Nous avons également revu les deux jeunes cinéphiles avec lesquels nous avions échangé des places l’an dernier… et nous continuons cette année (l’un des deux est le fils d’une députée PS de Toulouse). La seule personne que nous n’avons pas encore croisée, c’est Flo. Pas moyen de trouver un point commun dans nos emplois du temps respectifs. Il faut dire que la Directrice de l’ARP (Société civile des Auteurs, Réalisateurs et Producteurs) est très prise… Elle essaiera toutefois de passer à la FNAC le 21 mai pour la rencontre avec Patrick à propos de son livre Cinq de cœur.
Le cinéma, c’est aussi l’économie, et il n’y a pas de raison que le secteur ne souffre pas de la crise. Nous avons eu l’occasion de discuter des problèmes sociaux des professionnels au stand de la CFDT avec l’ami Patrice. A suivre.
Nous avons sacrifié à la montée des marches pour le film de Tavernier, La princesse de Montpensier, à l’occasion de la soirée organisée par la ville de Cannes. Du point de vue cinéphilique, c’était beaucoup plus satisfaisant que le Vengeance de Johnnie To de 2009 que nous avions vu dans le même contexte. Mais, si nous avons eu le plaisir de partager quelques moments avec des collègues du Conseil général (Marie-Louise Gourdon, Auguste Vérola), nous avons regretté l’absence de Richard et Véro qui nous avaient alors accompagnés à la soirée organisée dans ce lieu magnifique qu’est la villa Domergue. Ce n’est que partie remise.
Enfin, le Festival continue à Nice puisque nous assistions hier soir, en compagnie de Sami, à l’émission mensuelle tournée au Casino Ruhl par RDV-télé et animée par Jean-François Bosch, Ta-ratatouille, dont l’un des invités, pour parler de la sélection cannoise, n’était autre que Patrick (dès que l’émission, qui est passée en direct, sera en ligne, je vous donnerai le lien). On n’en sort pas, je vous dis…
Voir les critiques des films sur le blog de Patrick Mottard :
Finalement, au bout du compte, malgre tout ce travail universitaires, politiques et familiales je crois que vous avez beaucoup de chance de voir tous ces films .. Bonne continuation a vous 2
Salutations
Ségurano
C’est vrai Ségurano. Et nous en sommes bien conscients…
En tous cas, plusieurs casquettes (prof. fam. pol…) ne suffisent pas, il faut apparemment posséder plusieurs vestes.
C’est gentil, d’avoir eu une pensée pour nous. Tu étais très élégante dans ta tunique (à coté de la petite blonde). J’espère en effet que ce n’est que partie remise. J’ai vu que tu as rencontré ma copine Véro, ça m’a fait plaisir. RDV Vendredi à la la FNAC.
Il y a Canal le soir pour le spectacle (mondain mais bon enfant) sur la plage, les potins (Et surtout les guignols qui se sont surpassés cette année avec le Président du jury)
… et ton Blog pour cette autre vision qui nous montre que l’on peut aller à Cannes sans y perdre son âme ni retourner sa veste. Merci Dominique, rdv dimanche, moi ce sera devant la télé.