Au MUSEAAV – Patrick et son ombre sur l’écran blanc
Avec Patrick, nous nous faisions hier la remarque suivante : « c’est quand même chouette de pouvoir faire des choses sans y être obligés ». Nous venions de quitter une manifestation pour nous rendre à une autre. Nous partions de la place Garibaldi et nous dirigions vers Cimiez.
La première, qui nous avait tellement mis en joie, était le vernissage de l’expo de Piero Fantastichini au MUSEAAV (Musée-usine espace art actuel/virtuel). Arrivés tôt, nous avons pu profiter pleinement de ce lieu magique et ludique à la fois. Une très grande surface sur deux niveaux où l’on peut déambuler autour d’œuvres de Panamarenko, Beuys, Duchamp ou encore Warhol. Murs aux couleurs vives, plafonds bruts, piliers ou colonnes parfois incongrus, coins et recoins aux multiples surprises… On doit ce musée au propriétaire des lieux, Philippe Florizoone, dont quelques œuvres sont exposées ici ou là, qui partage son temps entre sa ville, Ostende, et Nice.
Nous avons appris à le connaître (le Musée) pendant la campagne municipale de mars dernier puisque notre ami, Bernard Clérico, qui nous a beaucoup aidés, a été le responsable de l’association qui gère le Musée et a participé à son aménagement. Il y a d’ailleurs installé un de ses bureaux parce que ici – et c’est une autre originalité –, il y a des espaces pour des gens qui travaillent, qui créent, et des ordinateurs sont mis à la disposition du public.
L’expo, pour laquelle une grande foule – on pouvait reconnaître de nombreux représentants du monde de la culture local – était réunie ce jour, est très intéressante, pas du tout absconse, et mérite d’être vue par le plus grand nombre. Les œuvres de Piero Fantastichini, (Italien qui vit à Nice depuis dix ans et y a installé son atelier), dont certaines sont assez monumentales, s’intègrent parfaitement bien à la structure du MUSEAAV. J’apprécie aussi tout particulièrement, dans le sous-sol labyrinthique, les œuvres d’Hannelore Jüterbock.
Nous sommes obligés de partir juste après les discours et avant le buffet (on a eu tout faux sur ce coup… !), car vous voulons rejoindre le CEDAC de Cimiez.
Et ce fut encore du plaisir. On y assista à une pièce de Denise Bonal, « Les pas perdus » jouée par de jeunes amateurs, préparés par Sylvia de la Compagnie Miranda, chère à Patrick . L’action se déroule dans un hall de gare, ce qui permet à de nombreux jeunes de participer à la pièce, et même de jouer plusieurs rôles. Le texte est souvent drôle (pas seulement), les acteurs doués. Parmi eux, nous avons le plaisir de retrouver Ugo. Il joue bien et nous ne sommes pas peu fiers : le fils de Jalila et de Claudio… c’est un peu la famille !
Après une si bonne soirée, nous étions en pleine forme pour jeter un dernier coup d’œil aux dossiers de la Commission Permanente qui avait lieu ce matin au CG.
Les jeunes acteurs à la fin de la représentation au CEDAC de Cimiez
Le MUSEEAV
ŒUVRES DE PIERO FANTASTICHINI
ŒUVRES D’HANNELORE JÜTERBOCK