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Posts Tagged ‘Saône et Loire’

Quel bonheur que ces rendez-vous annuels dans la Bourgogne mâconnaise avec une dizaine d’amis proches, presque toujours les mêmes. Chaque séjour nous évite d’avoir la nostalgie des précédents. Grâce à Michel, le propriétaire, La Tour de Bassy est presque devenue notre résidence secondaire avec ses rituels : autour des repas (merci à Luc et sa plancha !) ou de l’apéro au bord de la piscine, ses spectacles de chant ou de théâtre par les plus doués d’entre nous dans l’immense salon-chapelle, ses visiteurs du soir (cette année Alain et ses pralulines, puis Agnès et Laurent et l’idéal mâconnais). Et bien sûr, ses balades renouvelées grâce à Patrick, le régional de l’étape.

En ce mois de juillet 2018, il y eut le parcours de la Voie bleue en bord de Saône en vélo (avec pause baignade après la dégustation des grenouilles à Tournus), la montée de la Roche de Vergisson d’où la vue sur celle de Solutré est imprenable, la visite du marché du Charolais à Saint-Christophe-en-Brionnais avec passage au lac de la Clayette que domine le château (c’est à sa foire, selon la légende, qu’Henri IV aurait trouvé son fameux destrier blanc), la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle en Bresse, et la tournée, plus classique celle-là, du Beaujolais et de ses caves. Une nouveauté toutefois cette année : la visite de Vaux en Beaujolais, alias Clochemerle et sa pissotière. Car nous n’hésitons pas à franchir les frontières de la Saône-et-Loire pour quelques incursions dans les départements limitrophes.

D’où l’envie de vous faire partager mon album photo de l’année.

 

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Vue de la roche de Solutré

Chaque année, nous passons quelques jours en Saône-et-Loire. Lorsque ce séjour se fait entre amis, il s’en trouve toujours un pour dire «Et si nous allions à la Roche de Solutré ?» L’origine de cette demande est variable : mais qu’il s’agisse de l’intérêt porté à ce site préhistorique du paléolithique ou de celui pour le phénomène géologique qu’il représente dans la région, il y a toujours, plus ou moins avouée, l’envie de marcher sur les traces du «grand homme».

Quand l’idée est émise et finalement toujours retenue, je ne peux m’empêcher de marmonner dans ma barbe. Encore Solutré…

Contrairement à ce que d’aucuns imaginent, le parcours n’est pas très long. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle François Mitterrand a pu monter rituellement chaque année dans ce haut lieu de la Résistance française.

Et au fur et à mesure que nous avançons, je m’aperçois, qu’une fois de plus, je suis contente d’être là. Pendant la montée, je m’arrête pour observer la flore ou les petits koniks polonais réintroduit sur le site pour éviter sa colonisation par le buis.

Une fois en haut, le spectacle est magique avec ses vues circulaires sur les plaines viticoles du Mâconnais parmi lesquelles, les plus proches, celles du Pouilly-Fuissé.

Tout en sacrifiant à la tradition, nous avons amélioré l’ordinaire en y faisant un pique-nique et en y donnant rendez-vous aux cousins de l’un de nos amis. Après quelques journées de pluie, cette balade sous le soleil retrouvé m’a à nouveau ravie. À tel point que je n’ai (presque) pas râlé malgré la présence au sommet qu’un groupe de jeunes scouts quelque peu bruyants. C’est dire…

Les copainsKoniksPatrick

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Avec ses petits matins frais et humides, son soleil intermittent, sa nature haute en couleurs, ses vieilles demeures et leurs feux de bois, la Saône-et-Loire est le plus beau des écrins pour quelques jours de partage entre amis.

Davantage de photos sur facebook.

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Dans le Tournugeois, en Bourgogne du Sud, fin octobre, les feuilles mortes ne se ramassent pas encore à la pelle… L’automne ici n’est pas tout à fait le même qu’en Catalogne.

Photos prises à Martailly, Brancion, Cruzille et Cormatin (Saône-et-Loire).

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La vitrine des bagues

A Cormatin, petit village de Saône-et-Loire, un humaniste a eu l’idée de collectionner les objets que les Poilus de 14-18 fabriquaient dans leurs tranchées entre deux attaques ennemies.

Ayant réuni plus de mille objets confectionnés avec des douilles d’obus, des cartouches, du tissu militaire…, le collectionneur a ouvert, depuis le printemps 2008, un musée, le « Musée du Poilu », où l’on peut admirer avec émotion des sculptures, des bijoux, des miniatures ou des objets usuels fabriqués par des artisans et des artistes de génie.

J’encourage tous ceux qui, comme moi (Victor Boy), considèrent que la Première Guerre mondiale a été une saloperie sans nom (Les tirailleurs du Trabuquet), sont révoltés par l’inconscience criminelle des élites militaires de l’époque (et dire que Joffre et Foch ont leurs noms dans toutes les villes de France…) ou, tout simplement, touchés par cette jeunesse massacrée qui est passée, sans transition, de l’horreur des champs de bataille à la pierre froide des frontons des monuments aux morts, j’encourage tous ceux-là à visiter ce petit musée.

Pour ma part, j’ai été fortement ébranlée par ce concentré d’humanité… et d’inhumanité ! La vitrine où sont regroupées les bagues artisanales étant probablement la plus émouvante par ce qu’elle suggère de drames et de vies brisées.

Cela dit, l’établissement étant privé, il a besoin de subventions pour se développer (il fonctionne avec des bénévoles associatifs). Notamment du Conseil général. Allez Arnaud, ne fais pas le radin, fais un geste, la cause est belle !

Visitez le site du Musée du Poilu de Cormatin

Musée du Poilu
Association Histoire Collection Passion
71460 CORMATIN
03 85 50 16 00

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