José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy, Martin Schulz
Journal de 13 heures de France 2. Il faudra attendre un bon quart d’heure avant que ne soit abordé, en l’espace d’une minute, le sujet relatif à la remise du Nobel de la Paix à l’Union Européenne en la personne de ses représentants : Herman Van Rompuy, président du Conseil, Martin Schulz, président du Parlement et José Manuel Barroso, président de la Commission.
Un sujet qui n’était même pas annoncé dans les titres d’un JT qui avait ouvert avec la question si originale de la neige en hiver. Ah ! La météo… Elle est devenue la préoccupation majeure de nos concitoyens. Dire qu’avant elle ne servait qu’à alimenter les conversations d’ascenseurs…
Suivaient, dans l’ordre, l’inévitable épidémie de bronchiolite (ah ! les enfants…), le thème de dissertation proposé par un prof (ah ! les parents d’élèves…), les difficultés du recrutement des enseignants, le prix du gaz, la Conférence nationale sur la pauvreté, Florange, le déménagement fiscal de Depardieu en Belgique, et donc, enfin, la remise du prix norvégien. Seuls le procès en diffamation de Valérie Trierweiler contre l’ouvrage « La frondeuse » et la négociation DSK-Diallo étaient relégués après l’Union Européenne.
Et, sur le peu de temps qui lui était consacrée, les aspects négatifs étaient mis en avant : les propos de ceux qui ont contesté ce prix, l’absence de certains leaders européens comme le premier ministre britannique (quelle surprise…). C’est tout juste si on apprenait incidemment que François Hollande et Angela Merkel étaient bien présents et que nous étaient montrées quelques images de la cérémonie en train de se dérouler à l’Hôtel de ville d’Oslo. Parce que, oui, elle était en direct.
Pourtant, il devait bien y avoir de la neige dans la capitale norvégienne…