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Posts Tagged ‘Primaires citoyennes’

Finalement, ce ne sera pas Martine, qui aurait donné à notre pays l’opportunité de choisir sa première femme Présidente de la République.

A trente années d’intervalle, c’est à nouveau un François qui va porter les espoirs de la gauche française. Que le 6 mai 2012 vienne s’ajouter au 10 mai 1981 dans l’histoire de notre pays.

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A la sortie de l'école des Arènes de Cimiez

La petite tournée des bureaux de vote en compagnie de Manu et de Patrick est bien agréable en cette journée encore très ensoleillée. On croise quelques copains, on retrouve des connaissances, on félicite les militants qui donnent encore de leur temps pour faire de ce deuxième tour un succès sur la plan pratique.

On en profite pour glaner quelques infos sur la participation : selon les bureaux, c’est variable. Ce qui est certain, c’est que les électeurs sont plus réguliers (peut-être est-ce aussi parce que la gestion, avec l’expérience du premier tour, est meilleure) et qu’il y en a de nouveaux en assez grand nombre. Comme toujours, on cherche à interpréter pour qui peuvent bien venir voter ces abstentionnistes de la semaine précédente. Majoritairement, que l’on soit partisan de l’un ou l’autre des finalistes, on semble estimer que c’est plutôt bon signe pour Martine Aubry…

Au total, un peu plus de votants sans doute : on attendra la clôture pour en être sûr.

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Au cours de cette semaine de deuxième tour des primaires citoyennes, les esprits se sont un peu échauffés. Du coup, on peut distribuer bonnes et moins bonnes notes.

Les bonnes notes
– La grande classe de Ségolène Royal lors de son passage au JT : je le dis d’autant plus volontiers que je ne suis pas vraiment une groupie.
– La retenue des deux finalistes lors du débat télévisé et, au final, la pédagogie de leurs propos.

Les moins bonnes
– J’ai déjà parlé sur ce blog de la gestion chaotique par Arnaud Montebourg de son excellent score du premier tour (même si, in fine, il s’en est à peu près sorti).
– L’énervement de Martine Aubry dans les dernières journées de la campagne.
– Le dérapage de Peillon, soutien de François Hollande.

Mais, dans l’ensemble, il me semble qu’il n’y a rien eu d’irréversible. Ici ou là, d’aucuns comparent avec la primaire Barack Obama – Hilary Clinton pour noter, avec raison, qu’elle a été beaucoup plus conflictuelle et, au final, la seconde est devenue la ministre des Affaires étrangères de l’autre…

Alors haut les cœurs ! Et à demain dans les bureaux de vote !

Débat animé sur le blog de Patrick !

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Débat Aubry-Hollande, 12 octobre 2011

Le quatrième débat des primaires citoyennes confirme la réussite de cette séquence inédite de démocratie participative. Le débat entre Martine Aubry et François Hollande fut pédagogique, informatif et mobilisateur.

Mais, il faut bien le dire, il a aussi confirmé la grande proximité idéologique et politique des deux candidats. Les sujets clivants furent rares.

Sur la crise, Martine Aubry insiste sur la relance de la croissance, François Hollande sur la réduction de la dette, mais le fond de la politique proposée est le même. Sur l’éducation, François Hollande insiste sur le quantitatif, Martine Aubry plus sur le qualitatif. Martine Aubry réfute le contrat de génération sur lequel insiste beaucoup François Hollande. Ce fut à peu près tout.

Il est d’ailleurs dommage qu’une fois de plus la politique étrangère (Afghanistan, Printemps arabe, Moyen-Orient, Droits de l’homme…) n’ait pas été abordée pendant les deux heures du débat. Il y avait peut-être là des positions différentes à analyser.

Au total, un match nul entre Martine Aubry compétente et combative et François Hollande déjà en candidat pour la Présidentielle. Il est vrai qu’avec ses 9% d’avance et les ralliements dont il a déjà bénéficié, son discours sur le rassemblement avait une vraie crédibilité.

Voir sur le blog de Patrick Mottard, Les « plus » et les « moins » de François H. et Martine A.

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Nice-Matin, 11 octobre 2011

J’ai beaucoup de sympathie pour Arnaud Montebourg. Ce n’est pas nouveau : à l’époque où il avait créé le NPS (Nouveau Parti Socialiste), je l’avais suivi. Et quand il fut écarté par Hamon et Peillon, j’ai laissé tomber le mouvement.

J’ai beaucoup de sympathie pour Arnaud donc. Mais il lui arrive de déraper ou plutôt de ne pas être à la hauteur de ce qu’on peut attendre de lui. Et j’ai l’impression que c’est ce qui est en train de lui arriver. Alors qu’il s’est montré très convaincant pendant les Primaires et qu’il en est sorti grandi avec un résultat plus qu’honorable, il gère très mal la nouvelle situation dans laquelle il se trouve. Certes, les médias répètent à l’envi qu’il est l’arbitre du deuxième tour. Certes, les lieutenants des candidats arrivés en tête ne cessent de dire à quel point il est formidable. Il est légitime, dans ces conditions, qu’il ressente une certaine fierté.

Mais n’aurait-il pas les chevilles qui enflent un peu trop ? Se présenter comme le sauveur du PS voire de la société tout entière qui serait prête à « s’engouffrer dans son offre politique », n’est-ce pas un tantinet excessif ? Je crains qu’il y ait loin du rêve à la réalité…

Persuadé qu’il « porte les clés de la victoire », ne voilà-t-il pas qu’il a envoyé une lettre ouverte aux deux candidats du premier tour, leur demandant de les suivre sur son terrain, et qu’il attend leur réponse (et le débat de demain) pour soutenir l’un ou l’autre.

Personnellement, je trouve le procédé choquant. D’abord, il connaît bien Martine et François et il sait que pas grand-chose, si ce n’est leur personnalité, les sépare : politiquement, ils sont sur la même longueur d’ondes. S’il tient à les départager, il pouvait le faire plus simplement.

D’autre part, au nom de quoi, avec ses 17%, devrait-il imposer à Hollande ou Aubry – qui ont obtenu quand même nettement plus de suffrages que lui – qu’ils modifient de façon substantielle leurs programmes pour bénéficier de son soutien ? Où serait alors la cohérence du projet qu’ils entendent porter pour la France si celui-ci devait être modifié aussi profondément ? Quel respect témoigneraient les deux finalistes à leur électorat du premier tour s’ils devaient changer les bases du contrat qui les lie à celles et ceux qui leur ont fait confiance ?

Pour ma part, je vais observer de près comment Martine Aubry et François Hollande vont réagir à ces pressions et je trouverais inquiétant de les voir succomber à la tentation au nom d’un électoralisme qui se serait pas à la hauteur du premier tour réussi de ces Primaires citoyennes.

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J’avoue qu’il y a longtemps que je ne me suis pas sentie aussi sereine au cœur d’une journée électorale. L’atmosphère dans les bureaux et autour des lieux de vote était bien légère ce dimanche. Que de sourires, que de clins d’œil complices… C’est un peu comme si le vent du printemps de la démocratie avait gardé assez de force pour souffler en France cet automne.

Au passage, qu’il me soit permis de rendre hommage aux militants qui ont rendu possible ce grand rendez-vous malgré la nouveauté et la difficulté d’une aussi gigantesque organisation.

Bien sûr, dès demain, viendra le temps des analyses, des stratégies et des choix. Mais, ce soir, alors même que les derniers résultats ne sont pas encore connus, je ne veux retenir que l’atmosphère de ce dimanche.

C’était bien, c’était chouette…

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Pas de doute : personne n’ignore plus ce soir que demain les citoyens de gauche pourront choisir le candidat qui les représentera à l’élection présidentielle. Durant toute cette journée, je ne compte plus les rencontres où l’on évoque le sujet, les coups de fil de dernière minute pour savoir où il faut aller voter, les ultimes hésitations quant au choix du candidat.

J’étais ce matin sur la place Alexandre Médecin, où avait lieu le vide greniers organisé par les bénévoles du comité de quartier, et où, entre deux blagues d’Edmond et de Renée, nombreux sont ceux qui sont venus me trouver pour parler du vote du lendemain (et aussi, bien sûr, de la décision du tribunal administratif annulant l’élection de l’élection dans le 7e canton !).

L’ambiance de la campagne des primaires et la bonne tenue des débats ont permis d’éviter les excès de la désignation de 2007. Et ça se ressent sur l’électorat : on ne retrouve pas le quasi-fanatisme qui s’était emparé de tous la dernière fois, qui confinait à la haine et qui avait laissé des traces pendant de très longs mois. D’ailleurs, souvent on aime bien telle proposition d’un candidat et plutôt tel élément de la personnalité d’un autre. Et l’on a vraiment le sentiment que, quelle que soit l’issue du scrutin, celle ou celui qui sortira des urnes sera le candidat de toute la gauche. Il reste à espérer qu’il en ira de même pour les militants…

Du coup, moi qui voulais intituler ce billet « veillée d’armes », je me suis dit que non, décidément, cette dernière journée avant le vote ne ressemblait en rien à une campagne traditionnelle où chacun affûte ses armes jusqu’à la dernière seconde. Je n’ai aucune inquiétude pour demain. Mon candidat (Jean-Michel Baylet) a peu de chances de passer, mais je suis fière de lui, fière des valeurs qu’il a défendues pendant ces dernières semaines. Et dimanche prochain sera un autre jour.

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J’avais deux bonnes raisons de voter pour Jean-Michel Baylet lors des primaires citoyennes qui vont avoir lieu ce dimanche 9 octobre : d’une part, il est le candidat du PRG, mon parti, d’autre part, les radicaux de gauche ont fait preuve de bon sens en décidant de participer à ces primaires aux côtés du PS plutôt que de présenter un candidat directement lors du scrutin présidentiel, comme vont le faire les autres partis de gauche. Le 21 avril 2002 n’est pas si loin qu’on puisse se permettre de l’oublier et risquer de le voir se répéter.

Cela dit, si son programme ne m’avait pas convenu, j’aurais difficilement pu voter pour lui malgré mes préférences partisanes et je n’aurais pas hésité à faire mon marché parmi les candidats socialistes.

Au delà des questions de société sur lesquelles il a eu le courage de prendre des positions pas forcément consensuelles et sur lesquelles les candidats socialistes sont – ce n’est pas nouveau – aux abonnés absents (ils n’osent même pas parler de ce qui est dans leur programme…), deux des propositions de Jean-Michel Baylet m’apportent une grande satisfaction.

La première concerne la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Bien sûr je n’ai pas oublié l’acharnement des partisans de la sacro-sainte politique familiale à s’opposer de toutes leurs forces à cette mesure et, à dire vrai, je n’en ai rien à faire de voir tout Neuilly-sur-Seine défiler dans la rue pour réclamer ses allocs à cor et à cri (ça c’est pour mon copain Richard !). D’autant que les économies ainsi faites permettraient de financer une autre des mesures phares du candidat radical : porter le minimum vieillesse à 80% du SMIC. Ce n’est pas du luxe…

La seconde proposition concerne le rétablissement de la carte scolaire avec un périmètre élargi de manière à favoriser la mixité sociale. L’actuel abandon progressif de la carte scolaire a pour conséquence de tirer de plus en plus vers le bas les établissements moyens : tout le monde veut aller dans les meilleurs établissements qui se trouvent bondés alors que les autres se désertifient.

Deux mesures de justice sociale, qui peut dire le contraire ? Deux mesures authentiquement de gauche, qui peut le nier ? A force de ne pas vouloir effrayer l’électorat bobo les candidats de gauche vont finir par ne plus rien dire… Ce n’est pas le cas de Jean-Michel Baylet, hommage lui soit rendu.

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Ouf ! Une bonne chose de faite.

Disons-le tout net : je ne suis pas une fanatique des primaires. Et le premier débat programmé ce soir entre les six candidats de la gauche socialiste et radicale m’apparaissait potentiellement très dangereux. Qui allait dégainer le premier ? J’aurais parié sur… laissons tomber… Bref, c’était la soirée de tous les dangers.

Le très mauvais souvenir que j’avais gardé – avec l’ensemble des Français sans doute – des débats organisés à l’occasion de l’investiture du candidat socialiste pour la présidentielle de 2007 me faisait craindre le pire, même si on avait pu constater que, au cours de ces dernières semaines, les prétendants avaient, dans l’ensemble, fait preuve d’un sens certain des responsabilités. Mais ils n’avaient pas encore eu l’occasion d’échanger ensemble.

Mes craintes ont vite été levées. Dès les premières interventions, confrontés l’un après l’autre aux questions des journalistes, on a senti que ça allait bien tourner, que les petites phrases assassines ne seraient pas de la partie et que chacun, même s’il était dans son rôle, tenait à montrer qu’il était à la hauteur de l’enjeu. Si l’on a pu constater, au départ, une certaine crispation, celle-ci a rapidement disparu, et c’est avec sérénité que tous se sont attachés à montrer tout à la fois leurs différences et leur unité. Conscients de l’importance de l’enjeu dans la période de crise économique que nous traversons, face à un pouvoir politique qui montre chaque jour davantage tout à la fois son indigence et son arrogance, ils avaient à cœur de montrer que la gauche était prête à répondre aux attentes des Français, qu’elle n’était plus dans les attaques personnelles des uns contre les autres, et qu’une fois les primaires passées, chacun allait se serrer les coudes.

Même lorsqu’on est passé à la deuxième partie de l’émission, alors qu’ils pouvaient s’interpeller les uns les autres, la pédagogie l’a emporté sur l’invective. Les accrochages ont été rares. Dans ces conditions, on pourrait penser qu’on a eu droit à un débat ennuyeux : nous sommes tellement habitués à voir notre personnel politique passer son temps à s’égratigner ! Mais non, bien au contraire. Tant pis pour les journalistes qui, en vain, ont essayé d’opposer les candidats ; tant pis pour la droite qui, toujours prête à ironiser sur les divisions de la gauche (qui, il faut bien le reconnaître, lui tend souvent le bâton…), n’aura rien demain à se mettre sous la dent.

Difficile de savoir à qui ce premier débat aura profité, lequel a gagné, lequel a perdu. Les prochains débats permettront sans doute de préciser les choses, de mettre davantage l’accent sur les différences de fond entre eux (entre Valls et Montebourg, c’est déjà fait). Mais peu importe. Ce soir,  j’étais fière d’appartenir au camp de ces femmes et de ces hommes de qualité. Et il y avait longtemps que ça ne m’était arrivé.

Décidément, une bien bonne soirée. Vivement les prochaines !

Voir également le blog de Patrick Mottard

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