Posted in Jeux, tagged jeux on 9 novembre 2013|
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Bonsoir chers amis joueurs. Face au désarroi qui vous a saisis suite à la mise entre parenthèses de notre JWE pendant deux semaines, c’est avec plaisir que je vous accueille à nouveau. Les règles restent inchangées mais je vais me les appliquer avec plus de rigueur et ne pas vous donner vraiment de réponses dans la soirée du samedi comme nous l’avions prévu à l’origine. Que cela ne vous empêche pas d’émettre des hypothèses et d’échanger entre vous pour faire avancer le jeu. Je viendrai d’ailleurs vous rendre visite de temps en temps pour ‘assurer que tout va bien.
Voilà donc la photo et l’énigme de ce jour :

Ce n’est pas un château mais, mine de rien, cet austère bâtiment cache des secrets qui auraient pu doublement inspirer Yves Montand.
Au moment où ce lieu fut utilisé, un lettré aurait probablement laissé filer l’espérance en écoutant une musique qui n’était pas, hélas ! celle de Polnareff mais celle des morts.
Ajouté le dimanche à 18 heures. Encore une fois, la solution des énigmes a été collective mais Valérie Expat s’est distinguée en trouvant le lieu exact qui n’était pas si évident. Les apports de Cendrillon et du Commandant Dromard furent décisifs : ils méritent ainsi un accessit.
Nous sommes en Espagne (« ce n’est pas un château »), en Catalogne, à la mine (« mine de rien ») Canta de la Vajol près de la Jonquera. C’était à l’origine une mine de talc qui servit de refuge secret au dernier gouvernement républicain espagnol à la fin de la guerre (pendant la Retirada). Des tableaux du musée du Prado et des lingots d’or provenant de la banque d’Espagne furent entreposés dans l’ancienne mine alors que le bâtiment était surélevé pour accueillir le gouvernement sur la route de l’exil.
Cela aurait pu inspirer doublement Yves Montand (le militant anti-fasciste de La guerre est finie d’Alain Resnais et l’or d’Espagne dans La folie des grandeurs de Gérard Oury).
Ce lieu a été utilisé à la fin de la guerre civile qui a vu la défaite des républicains. « Un lettré aurait laissé filer l’espérance » (L’espoir de Malraux relate des événements du début de la guerre civile, espérance qui n’existe plus à la fin de la guerre au moment où ce bâtiment est utilisé) « en écoutant une musique qui n’était hélas pas celle de Polnareff » (il a fait la musique du film La folie des grandeurs qui est un film drôle) « mais celle des morts » (référence au roman d’Hemingway Pour qui sonne le glas).
Ci-dessous la photo originale (avec le drapeau républicain que j’avais supprimé de la publication), une autre prise du bâtiment et une vue sur la région.



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