On croit rêver ! L’indécence n’a plus de limites…
Nous avons eu droit au Sarkothon qui a permis à l’ancien président de subir sans dommage pour ses finances personnelles les conséquences de l’illégalité de ses comptes de campagnes. Que les donateurs de l’UMP soient prêts à le faire, grand bien leur fasse. Mais on oublie parfois de dire que ce sont tous les Français qui seront en fait sollicités car les généreux donateurs pourront déduire de leur impôt (pas de leur revenu imposable) 66% du montant qu’ils auront versé. Du coup, ça va coûter à l’Etat plus de 7 millions : un beau cadeau fiscal…
On nous annonce aussi le Barjothon. L’ineffable Frigide Barjot, qui a été priée par son bailleur (régie immobilière de la ville de Paris) de restituer le duplex qu’elle occupe pour l’avoir utilisé illégalement à des fins commerciales (sous-location à une société d’édition spécialisée dans la publication de pastiches), en appelle également au soutien de ses amis ! Parce que la dame n’envisage pas un instant de s’installer dans son appartement du 10e arrondissement qui ne possède « que » deux chambres, après avoir longuement profité avec son conjoint d’un loyer sous-évalué (par rapport au marché parisien) pour un appartement de 173 mètres carrés dans le 15e arrondissement en raison, disent-ils, de la faiblesse de leurs revenus (il faudrait d’ailleurs qu’ils m’expliquent comment ils pouvaient payer 2850 euros par moi avec un revenu annuel déclaré de 36000 euros par an, selon l’hebdomadaire Marianne….) « Les gens qui pensent que je ne mérite pas ce traitement pourront ainsi m’aider », dit-elle. Quelle indécence…
Et maintenant, j’apprends dans le Nice Matin du jour, que c’est au tour de la famille du bijoutier qui a tué son agresseur de demander de l’aide à la population pour payer ses avocats. Son fils a lancé un site internet dans ce but puisque la bijouterie est actuellement placée sous scellés. Je rêve…
Rassurez-moi, dites-moi que vous aussi vous êtes pour le moins surpris. On a affaire à des individus qui se sont mis, plus ou moins gravement, en dehors de la légalité, et qui, ne voulant pas assumer la responsabilité de leurs actes, demandent au bon peuple de les financer. Trop bon, trop…