Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘Collège Jules Valéri’

L’équipe des ateliers théâtre et Monsieur le Principal

Au collège Valéri, on ne se contente pas de présenter chaque année un spectacle de qualité. On organise aussi, bien sûr, la Fête du collège. C’était ce samedi, toute la journée.

L’accent était mis, d’une part, sur la découverte et la préservation de la forêt et, d’autre part, le théâtre.

Dans le cadre du projet « Une année en forêt », les élèves de 6e avait passé une journée à Entraunes. Encadrés par Mesdames Denise Daniel (prof de SVT), Claudie Dietre (prof de techno), et Sophie Sacreste (prof d’histoire-géo), ils ont pu se pencher sur tous les aspects de la vie en forêt au fil des saisons – faune, flore, risques, moyens de communication – et réaliser une exposition très pédagogique. Un livret a également été édité. Cette préoccupation constante du collège m’a fait particulièrement regretter l’abandon, faute de moyens, de la « Classe Environnement » dont le travail de l’an dernier a été sélectionné aux Trophées de l’Environnement de la Ville de Nice. Il portait sur « La protection de la mer » et cette sélection a permis le financement de la réalisation du projet. C’est ainsi que des affichettes seront mises en place sur les plages de Nice cet été appelant les vacanciers à respecter la mer… en français, en anglais et en italien !

M’étant attardée à l’exposition sur la forêt, j’ai raté la première partie du spectacle théâtral (atelier Jérôme) dont on m’a dit le plus grand bien. Mais la deuxième (atelier Mme Pujo) m’a à nouveau permis de constater à quel point certains élèves étaient doués tant dans les saynètes originales (nul doute que tous les spectateurs se souviendront des différents moyens recensés par les acteurs d’annoncer une mauvaise note à ses parents en essayant d’éviter de trop vives réactions !) que dans les reprises des personnages de Molière (Argan et Toinette ou Louison, Harpagon) et de Corneille (Don Diègue). On ne peut que regretter que, cette année encore, le collège n’ait pu bénéficier d’une estrade afin d’offrir de meilleures conditions matérielles tant aux acteurs qu’aux spectateurs.

En fin d’après-midi avait lieu la traditionnelle remise des prix aux élèves les plus méritants (il faut non seulement bien travailler mais également avoir un comportement sociable pour faire partie des deux élèves bénéficiant dans chaque classe de ce titre). Patrick Mottard, en tant que conseiller général, a participé bien volontiers à cette cérémonie.

Mais, tout au long de la journée, l’émotion, bien que retenue, était présente : c’est qu’il s’agissait là de la dernière participation du principal Lucien Roux qui a présidé aux destinées du collège Valéri ces dernières années. Si on espère pour lui plein de bonnes choses dans sa future nouvelle vie et si on souhaite la bienvenue à sa successeure (je ne m’y fais pas à cette forme du féminin…), nul doute qu’il va être regretté.

Au revoir, Monsieur le Principal ! Bonne route !

Read Full Post »

Comme chaque année (voir mes billets du 6 juin 2009 et du 15 juin 2011), impulsé par les infatigables et imaginatifs profs de musique Laetizia Armand et Jean-Baptiste Tonnot, le spectacle du collège Jules Valéri a apporté son lot de surprises, de talent et de joie de vivre.

« The Valéri’s show » avait pour thème l’histoire du rock des origines à nos jours (avec, bien sûr, comme toujours, la dimension éducative). Pour cela, la scène du Forum Nice Nord était partagée en quatre.

– Sur la gauche, un superbe décor sous forme d’écran géant de vieille télévision des années 1960 (les Roger Harth de Valéri s’appellent Patrick Russiano et Thierry Dumaine) derrière lequel des élèves jouaient, entre les intermèdes musicaux, une sorte de remake déjanté des « Dossiers de l’écran » (les invités singeaient très drôlement ceux qui fréquentent les plateaux des vraies émissions télé : Thomas, dans le rôle d’Elvis Manœuvre, étaient particulièrement hilarant).

– A l’arrière de la scène, une chorale qui est l’âme du spectacle (comme quoi le chœur antique peut avoir la Rock’n’Roll attitude !). Les choristes étaient joliment vêtus de tuniques étincelantes imaginées par l’équipe des costumières maison (Claudie, Véronique, Sophie, Evelyne, les Donald Caldwell du collège), qui ne sont pas profs de couture mais de techno, d’histoire-géo ou encore de physique… Parmi les jeunes chanteurs, la fille de notre amie Peggy qui, apparemment, marche sur les pas de sa maman (les chiens ne font pas des chats).

– Sur la droite, l’orchestre très rock composé de musiciens du collège mais aussi, comme d’habitude, de profs venus d’autres établissements leur prêter main-forte. La contrebassiste, qui fêtait ce jour-là son anniversaire, se verra remettre un beau bouquet en fin de spectacle.

– Sur le devant de la scène, l’espace où évoluaient les solistes. De Julie (The Police) à Anthony (Stevie Wonder), d’Imane (Quincy Jones) à Bérangère (Ella Fitzgerald), en passant par la chorégraphie de Diego (Michael Jackson), sans oublier de très beaux duos (voir les photos ci-dessous), le talent était partout et il est impossible de citer tout le monde.

J’avoue avoir quand même une tendresse particulière pour Alice-Miranda Parker, l’animatrice « survitaminée » de l’émission télé et de la soirée, et pour Mario, le débonnaire chauffeur de salle qui a réussi à faire danser tout le public sur We will rock you de Queen avec une chorégraphie certes sommaire mais efficace !

Seule ombre au tableau : cette fête sera la dernière sous l’autorité du principal Lucien Roux. Un principal que chacun regrettera tant son implication dans la marche de l’établissement a été unanimement saluée.

N.B. Cliquer sur les photos pour les agrandir et faire glisser la souris dessus pour voir les légendes.

Read Full Post »

Remise des prix par Monsieur Lucien Roux

Leur administration ne leur facilite pas la tâche, les médias guettent leurs faux-pas, la société bien souvent les ignore : le contexte social dans lequel évolue la communauté éducative est chaque jour plus stressant et pourtant ils sont là, les profs ! Avec leur public devenu black-blanc-beur, les hussards noirs de la République sont souvent le dernier rempart face à la fragmentation et l’individualisation de la société française. Fidèles au poste, ils ne se résignent pas. Jusqu’à quand ?

En tout cas, au collège Jules Valéri, ils ont encore fait la preuve cette année de leur engagement pour et avec leurs élèves. Même si quelques vents contraires sont venus empêcher le spectacle prévu pour cette fin d’année… Il devait être grandiose, à l’instar de celui de l’année dernière et tout le monde y était impliqué, personnels du collège compris. Rien n’avait été laissé au hasard: l’une des profs de musique devant prendre son congé de maternité, son collègue allait mener les répétitions à leur terme. Patatras ! Des problèmes de santé survenus dans les dernières semaines l’en ont empêché. La comédie musicale se trouve donc reportée à l’année prochaine.

Pour autant, il n’était pas question de baisser les bras. Et c’est ainsi que ce samedi 19 juin, toute la petite communauté de l’établissement se retrouvait pour la fête traditionnelle. Cette année, la Fête de la science, qui se déroulait d’ordinaire en même temps, avait eu lieu deux semaines plus tôt. Avec Patrick, nous avions pu profiter des explications érudites des jeunes participants et de leurs professeurs et assister à des expériences inédites (j’ai même pu voir mon ADN !). Car, bien que chapeautée par l’association du Planétarium , cette fête aurait bien du mal à se tenir sans l’implication des élèves (venus, pour certains, d’autres établissements), de leurs enseignants et de l’administration du collège.

Deux manifestations portes ouvertes de ce genre à quinze jours d’intervalle et pendant que la vie scolaire continue, ce n’est pas rien ! Heureusement, le Principal, Monsieur Lucien Roux, blessé à la veille de la première et néanmoins présent, était remis de son accident de vélo…

Retenue par d’autres obligations, ce n’est que dans l’après-midi que je peux enfin me mêler au public qui, à l’occasion de la pause déjeuner, a déjà fait honneur au buffet proposé par les parents d’élèves qui, eux aussi, participent très activement à la vie de l’établissement. Les incertitudes du temps ces jours derniers dans notre région avaient prudemment conduit à choisir de localiser le différentes activités sous le préau et à l’intérieur.

A peine arrivée, je me précipite dans la salle où il est rendu compte du voyage de la mémoire fait en mars par les élèves à Auschwitz. C’est que j’avais été du déplacement, avec les enseignants qui les encadraient, Madame Dupré et Monsieur Novelli. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir le remarquable ouvrage auquel il avait donné lieu ! Un grand livre dont la forme est à la hauteur du contenu, avec son épaisse couverture et ses pages de papier glacé, et dans lequel sont reproduits les textes des élèves sur leur ressenti avant, pendant et après leur expérience, et les terribles et néanmoins superbes photos du camp de la mort. Un exemplaire de cet ouvrage a été envoyé au Président du Conseil général. Il constitue un bel hommage à ces déplacements organisés par notre collectivité.

Si l’on avait besoin d’avoir la preuve de leur utilité, voici l’extrait du texte d’une élève, Elodie, écrit plusieurs semaines après son retour :

« Après, on prend du recul. On réfléchit. Quand d’autres gens parlent de ça, on se sent concerné. On se dit qu’on sait. Qu’on a vu, nous. On se rappelle. Toutes ces personnes. Ce procédé atroce qui ne doit pas se reproduire. La leçon qu’on doit en tirer. Le devoir de mémoire. Ne jamais oublier. Tant qu’on pensera à eux, ces gens continueront d’exister. Tout ça nous donne envie de lutter. Pour eux. De faire ce qu’il faut. De transmettre aux autres ce qu’on a vu. Ce qu’on a vécu. Le respect est là pendant la visite. La tristesse vient après. Le choc aussi. Que faire ? Si on avait pu les sauver. Une des plus grandes erreurs de l’histoire qui nous crie de ne pas recommencer. Ecoutons-la. Pour une fois. »

Ayant malheureusement raté les représentations théâtrales des clubs de Mesdames Breton (en anglais) et Gilli et Pujo (en français), je peux toutefois assister au spectacle de l’association sportive de danse de Madame Babonneau (dont un déplacement au Forum de la danse avait été en partie financé par le CG) qui s’est terminé en apothéose avec une reprise (édulcorée, rassurez-vous) du très jacksonien Thriller.

Dans les expos, une fois de plus, l’environnement est à l’honneur. Il faut dire que la classe spéciale qui lui est consacrée – qui continue à s’intéresser à la Méditerranée, ses tortues et autres posidonies – a, cette année, conduit ses travaux sur les volcans autour de l’éruption de l’Eyjafjöll, mais aussi des volcans italiens dont l’étude a été ponctuée par un voyage à Pompéï. Mais c’est tout le collège qui s’implique sur ces questions puisque nous pouvons également voir le résultat des travaux réalisés en cours de SVT. Madame Brun me fait découvrir ceux des 4e qui se sont penchées sur les causes, les manifestations et les conséquences des séismes (réflexion menée à partir des séismes d’Haïti et du Chili, primée à la Fête de la Science) ; quant aux 6e, elles nous présentaient, sous forme de tableaux, les actions positives et négatives de l’homme sur l’environnement.

Dans un autre domaine – qui me passionne – Mesdames Martin (professeur de français) et Sacreste (professeur d’histoire-géographie) continuent l’expérience « Collège au cinéma » avec un travail fort à la fois sur l’image et sur le fond : les trois films retenus cette année étaient La forêt d’Emeraude de John Boorman (avec un débouché sur la faune et la flore de la forêt amazonienne), Abouna de Mahamat-Saleh Haroun – prix du jury du festival de Cannes 2010 pour Un homme qui crie – (les collégiens ont pu découvrir le rôle du griot en Afrique… et celui du football !) et Mon oncle de Jacques Tati (qui a permis aux élèves de se pencher sur la société des années 50-60, sa mode, son Solex, ses automobiles et sur la fameuse et caricaturalement moderniste villa Arpel).

Il faudrait encore citer les déplacements scolaires linguistiques dont il est rendu compte dans des tableaux (manifestement ils font la part belle à la découverte des musées), cette intéressante étude sur la synesthésie  (dont j’ignorais tout avant…) en liaison avec la Villa Arson, et bien d’autres choses. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’attarder partout car la fin de la journée approche et il est l’heure de remettre les prix aux élèves les plus méritants.

Monsieur Roux rappelle que se ne sont pas forcément ceux qui ont les meilleurs résultats qui sont récompensés, mais ceux dont le comportement général mérite une reconnaissance. L’importance et l’enthousiasme de l’assistance, parents, élèves, personnels enseignants ou pas, témoignent de l’intérêt de chacun pour cette manifestation. Le public est placé en face d’une grande fresque colorée réalisée dans la journée par les collégiens en hommage, je crois, à leurs professeurs : les phrases qu’ils y ont insérées me font souvent sourire. C’est avec un bonheur égal à celui de l’année dernière que je participe à ce moment privilégié. Les visages sérieux des récipiendaires qui reçoivent leur prix sous les applaudissements de leurs camarades, l’émotion de certains, notamment les primés de la classe FLS (et celle de leur enseignante…), font plaisir à voir. Les sportifs sont également à l’honneur avec la remise d’un trophée et d’une coupe à l’équipe victorieuse en voile sur le plan régional.

Peu à peu, chacun quitte à regret l’établissement. Le principal et son adjointe, Madame Régine Dossetto, qui ont été toute la journée « au four et au moulin », peuvent enfin baisser les bras. Ouf ! Tout c’est bien passé. Autour du petit buffet généreusement préparé par le personnel, chacun se détend en commentant la journée.

Je dois filer accompagner ma nièce à l’aéroport. Avec ceux du Conseil d’administration, on se dit « A mardi ! » : n’en déplaise à l’ineffable Sheila, l’école n’est pas encore finie…

Moment de détente à Pompéï : les profs heureux font des élèves heureux !

P.S. On imagine aisément que pour finaliser ces activités, les profs et l’administration du collège dépassent largement leurs horaires de service. Ils travaillent plus. Ils ne gagnent pas plus.

Read Full Post »

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog tout le bien que je pensais de cette action du Conseil général en direction des élèves des classes de troisième du département qui consiste à organiser un déplacement dans la journée au camp d’Auschwitz. Compte tenu de la crise économique et de la baisse des ressources de notre collectivité, on pouvait craindre que ces voyages ne soient annulés. Il n’en a rien été, même si, de façon un peu symbolique, on a supprimé un ou deux déplacements sur l’année, et la volonté du Président du CG n’est sans doute pas étrangère à la pérennité de cette initiative.

C’est ainsi que le mardi 2 mars, j’ai pris l’avion pour Cracovie, en compagnie des élèves du collège Jules Valéri. C’était la première fois que j’accompagnais les ados de cet établissement ; les deux fois précédentes, c’est le collège Matisse qui avait été concerné (je fais partie des élus privilégiés qui ont plusieurs établissements sur leur canton et j’appartiens donc aux deux Conseils d’administration). L’équipe du département, sous la responsabilité d’Eric Goldinger, est bien rodée : tout est fait pour qu’aucune préoccupation d’ordre pratique ne vienne perturber les participants.

Faisaient également partie du voyage certains membres du Conseil général des jeunes ce qui m’a donné le plaisir de croiser la toujours souriante Léa, l’élue du 7e canton.

Deux jeunes et sympathiques enseignants, Marie-Dominique Dupré, professeur d’histoire, et Dominique Novelli, professeur de Lettres, encadraient les vingt-et-un élèves de Valéri, cette fois encore sélectionnés sur lettre de motivation. Quelques-unes de ces lettres ont d’ailleurs été lues par leur auteur lors de la petite cérémonie du dépôt de gerbe. Leur contenu témoigne à l’évidence de la pertinence qu’il y a à choisir les participants sur la base de ce critère. En effet, à partir du moment où il ne peut être question d’organiser un tel déplacement pour toutes les troisièmes du département, il me semble plus justifié et plus opportun d’opérer une sélection de cette manière plutôt qu’en choisissant arbitrairement une classe ou en retenant les meilleurs élèves.

Bien sûr, le plus important consiste à faire en sorte que cette expérience ne soit pas conduite sur une seule journée et uniquement en direction de ceux qui auront pris le départ. Les enseignants le savent bien qui préparent l’avant et organisent l’après. A Valéri, un travail a été prévu qui permettra de faire partager cette indispensable expérience aux camarades de classe de ceux qui auront fait le voyage.

Bien sûr, si cette expérience est riche, elle n’en est pas moins difficile : c’est une chose d’entendre parler d’une chambre à gaz ou d’un four crématoire, c’est autre chose de constater concrètement leur existence. Les adolescents de Valéri ont fait preuve d’une grande attention pendant les longues heures qu’a duré la visite. Il faut dire que notre guide, un ancien professeur en retraite, était vraiment remarquable. Waldeck – c’est son nom – a tenu à me signaler à la fin qu’il avait rarement eu une telle qualité d’écoute. L’encadrement vigilant et attentionné par les professeurs y était sûrement pour beaucoup. Cela n’a pas empêché la conseillère générale, qui n’y était pour rien, à être fière comme Artaban !

PS : Avec Patrick, nous avons déposé ensemble la gerbe du Conseil général. Compte tenu des liens familiaux qui nous unissent à ce lieu, ce fut un moment fort pour nous.

Article de Nice-Matin du 4/3/2010 consacré à ce voyage de la mémoire.

 

Read Full Post »

Chants andalousBrésil 2

Photos DBM

Ce soir, les collégiens de Jules Valéri ont fait voler en éclats les frontières de mes préoccupations européennes.

Il n’était pas question que la conseillère générale manque le spectacle « Les voix du monde » que donnait, au Forum Nice Nord, la chorale entraînée par les professeurs d’éducation musicale du collège, Laetizia Armand et Jean-Baptiste Tonnot.

Si l’Europe était bien là – celle du flamenco andalou, des Tziganes de Roumanie ou encore des polyphonies bulgares -, elle n’était pas la seule. En une heure trente, nous avons voyagé tour à tour au rythme des tam-tams africains, de la samba brésilienne ou la salsa cubaine, des mélopées pygmées de la Grande forêt équatoriale, sans oublier les chants tahitiens ou les berceuses indiennes et égyptiennes.

Enchaînant et mêlant chœurs, solistes, danseuses, la représentation s’accompagnait sur grand écran d’images des différentes contrées projetées par un enseignant que je côtoie au Conseil d’administration, Patrick Russiano. Les séquences étaient annoncées par deux jeunes apprentis ethnomusicologues, Sylvain et Jean-Baptiste, qui avaient troqué l’habit traditionnel de Monsieur Loyal pour celui, plus adapté à la circonstance, du chercheur à blouse blanche. Une bonne connaissance de leur texte, de l’humour : de vrais pros !

Et c’est bien volontiers que la salle pleine à craquer les a suivis dans leur périple musical, claquant des mains, tapant des pieds ou encore dodelinant du chef.

Quand les voix se sont tues – après que le public en a redemandé et que les artistes ont accepté sans se faire prier – je n’en revenais toujours pas. Pour obtenir une telle qualité à partir de choix à ce point ambitieux (on ne compte pas le nombre de langues dans lesquelles les enfants et adolescents ont chanté…), il en a fallu des heures et des heures de préparation, comme me l’a confirmé Monsieur Lucien Roux qui était ce soir un Principal heureux. Les deux professeurs, qui sont passés, tour à tour, de la direction de la chorale à l’orchestre (par ailleurs constitué d’enseignants venus d’autres établissements prêter main-forte ), n’ont pas ménagé leur temps tout au long de l’année pour parvenir à ce résultat, et leur enthousiasme est manifestement communicatif. D’autres personnels ont également contribué – qui à la technique, qui à la chorégraphie… – à faire de cette soirée un succès.

Nul doute qu’ils ont travaillé plus… sans gagner plus. Sauf l’estime et l’admiration de ceux qui ont pu voir le résultat de leur investissement.

Le 13 juin aura lieu la traditionnelle Fête du collège (qui se double toujours, à Valéri, d’une Fête de la Science). La chorale sera au programme de l’après-midi. Ne la manquez pas !

CubaDanse africaineSoliste flamencoLes ethnomusicologuesBerceuse indienneTahitiOrchestreLucien Roux et J-BDBM

Read Full Post »

%d blogueurs aiment cette page :