Il n’y a pas si longtemps, la trêve politique estivale, qui démarre traditionnellement après le 14 juillet, s’étirait paresseusement jusqu’aux premiers jours de septembre au moment où se tiennent les Universités d’été des partis politiques.
Depuis quelques années, cette trêve se réduit comme peau de chagrin.
Ainsi, depuis la mi août, nous avons eu droit à la déclaration (très importante) de Juppé, au brûlot de Dufflot, à une visite officielle du Président dans les DOM-TOM, au Jamboree des Verts, et ce soir à la démission de Mélenchon de la co-présidence du Parti de Gauche pour préparer l’avenir vers la présidentielle…
Au niveau local, quand je consulte mon agenda d’élue, je suis un peu surprise par la densité des réunions pour les jours qui viennent. D’ailleurs j’ai participé ce soir à la première d’entre elles, un 22 août…
C’est un peu comme si le monde politique, conscient de sa marginalisation sociétale, avait peur qu’une absence un peu trop longue conduise à l’oubli total.
Du coup, cette précocité ne correspondrait pas à une nécessité mais serait plutôt le symptôme d’un mal-être…