Depuis dimanche dernier et mon élimination du second tour des cantonales, je ne compte plus les messages de déception de celles et ceux qui s’étaient impliqués dans ma campagne, et les messages de colère aussi contre les partis de gauche qui ont volontairement décidé de prendre le risque, complètement assumé voire revendiqué, de ne laisser au choix des électeurs que des candidats de droite et d’extrême droite dans le 7e canton.
Mais je préfère retenir les témoignages de soutien, d’amitié, d’affection de proches ou d’inconnus. Je réponds petit à petit à ces mails qui me touchent beaucoup.
Je participais ce soir à la réunion organisée par Patrick Mottard et Joëlle Vacca pour le deuxième tour dans le 5e canton. Et quel bonheur de se trouver au milieu de gens généreux, chaleureux qui ont été nombreux à témoigner de leur attachement aux valeurs de la République… et au conseiller général sortant. L’émotion était palpable et m’a redonné confiance envers mes concitoyens, une confiance pourtant bien ébranlée depuis dimanche soir par les résultats de l’extrême droite dans notre région.
Car cette émotion n’empêchait pas la mobilisation face au danger de voir arriver au Conseil général des Alpes-Maritimes des fantoches venus d’on ne sait où avec pour seul programme un discours démagogique national copié-collé qui n’a d’autre but qu’attiser la haine et renforcer l’exclusion.
Alors oui, cette réunion m’a fait du bien, nous a fait du bien : quand nous nous sommes quittés, j’avais la conviction que chacun, dans son milieu, sa famille, son quartier, allait faire le maximum pour que ce 5e canton, si cher à Patrick, populaire et convivial, ne devienne pas dans quelques jours un territoire montré du doigt par la France entière.