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Archive for the ‘Elections cantonales mars 2011’ Category

Quelques partis de gauche ont récemment fait une conférence de presse pour expliquer les bienfaits de l’unité à gauche (il s’agissait en fait de stigmatiser la candidature de Jean-Christophe Picard dans la 3e circonscription pourtant légitimée par l’autorisation d’une primaire dans l’accord national PS-PRG).

Lorsque j’ai vu qu’EELV participait à cette touchante réunion de famille, j’avoue que les bras m’en sont tombés. N’est-ce pas ce parti qui, en présentant un candidat au dernier moment dans le 7e canton en mars 2011, a provoqué ma défaite alors même que j’avais (relativement) réalisé le meilleur score de la gauche dans le canton le plus à droite de la ville ? Flinguer sans raison une sortante de gauche – qui plus est en pointe dans la démocratie de proximité chère aux Verts – est un acte de guerre contre l’unité de la gauche ou je ne m’y connais pas.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Elue de terrain, je savais à peu près tout ce qui se passait sur le territoire du 7e canton. C’est ainsi qu’il m’avait été rapporté très tôt que le futur candidat Vert (il se déclarera quelques jours après) avait rencontré mon adversaire UMP (par ailleurs Président national de la Fédération des chasseurs !) en tête-à-tête dans un restaurant de l’avenue Cap de croix. Bien sûr, chacun peut déjeuner avec qui il veut, mais là, il faut bien avouer que la date, le lieu, et la suite font que cette rencontre à de quoi surprendre…

De la surprise à l’explication, il n’y a parfois qu’un pas. Celui que n’ont pas hésité à franchir certains observateurs avertis de la vie politique locale.

Ainsi, l’ancien journaliste Philippe Carlin, dans son ouvrage « Enquête à Estrosi city : autopsie d’un leurre », sorti en mars 2012, écrit en pages 216-217 : « L’analyse de ces élections serait incomplète sans un petit tour dans le 7e canton, tenu par la radicale de gauche Dominique Boy-Mottard (…) L’UMP y lance le conseiller municipal Bernard Baudin, éminent représentant du lobby des chasseurs et de la franc-maçonnerie. Afin de lui faciliter la tâche en divisant les suffrages de la gauche, l’UMP 06 fabrique un candidat Vert, Eric Belistan. »

Par conséquent, Mesdames et Messieurs d’EELV, avant de vous précipiter sur les estrades unitaires, balayez devant votre porte et redécouvrez ce sentiment noble qu’est la pudeur.

Pour conclure, je dois dire que j’avais prévu de publier cette réflexion après les législatives mais on ne peut pas laisser dire et faire n’importe quoi. Trop, c’est trop !

J’ai également tenté récemment de laisser un commentaire suite à un billet du premier secrétaire de la fédération PS sur son blog, mais puisqu’il est toujours à cette heure en attente de validation, le voici :

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Le tableau qui suit vise à comparer le scrutin présidentiel de dimanche et le premier tour des cantonales de mars 2011 pour pointer les degrés véritables d’implantation locale des candidats, particulièrement ceux des partis de gauche présentés ou soutenus par le PS (PS – PRG – FDG – EELV).

La comparaison a été faite avec le seul François Hollande quand le candidat PS-PRG n’avait pas le soutien d’autres partis de gauche, avec le total réalisé par François Hollande et Eva Joly quand il s’agissait d’une candidature commune entre le PS et EELV (ou quand EELV, sans soutenir, n’avait pas présenté de candidat contre le PS-PRG), et avec le total réalisé par François Hollande, Eva Joly et Jean-luc Mélenchon quand il y avait aux cantonales une candidature unique de la gauche.

Résumons :

Dans trois cantons seulement les candidats de gauche aux cantonales font mieux que François Hollande à la présidentielle sur leur secteur (ce qui témoigne de leur implantation et confirme la remarque qui avait déjà pu être faite en comparant les cantonales de 2011 avec les régionales de 2010) :

+ 6,11% pour Nice 7 (Dominique Boy Mottard, PRG)

+ 6,02% pour Nice 5 (Patrick Mottard, PRG)

+ 1,94% pour Nice 11 (Claude Giauffret, PS)

Dans tous les autres cantons, les candidats de gauche font un moins bon résultat qu’à la présidentielle :

– 1,54% pour Nice 10 (Dario Lutchmayah, PS)

– 1,54% pour Nice 3 (Jacques Victor, FDG)

– 5,21% pour Nice 8 (Juliette Chesnel-Le Roux, EELV)

– 11,49% pour Nice 14 (Paul Cuturello, PS)

– 13, 42% pour Nice 12 (Frédérique Grégoire-Concas, PS)

Ces chiffres me suggèrent deux commentaires.

1) Une petite fierté de voir mon travail de terrain reconnu ainsi que celui de Patrick : « Gauche Autrement » et le PRG sont à l’honneur ! Et ce pourcentage largement supérieur lors de la cantonale de Nice 7 à celui réalisé par François Hollande ne tient pas au fait que le score du candidat à la présidentielle y serait anormalement faible : en effet, ce dernier progresse plus dans le 7e canton depuis l’élection présidentielle de 2007 (+ 2, 78%) que sur l’ensemble de la ville de Nice (+ 1,94%).

2) Une grande amertume de constater que les manœuvres électorales de l’adversaire et politiques d’un partenaire n’ont pas permis à la gauche de bénéficier de mon travail puisque, du fait de la division, je n’ai pu être présente (pour 16 voix) au second tour des cantonales.

Une dernière remarque qui prouve qu’il y aurait une réflexion à mener pour le choix des candidatures : les trois seuls candidats qui ont un solde positif (qui apportent donc un plus électoral par rapport aux résultats purement partisans) ne sont pas candidats aux élections législatives. Cherchez l’erreur !

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Bien que la décision n’ait pas encore été signifiée, il semblerait que le Conseil d’Etat (CE) ait décidé de suivre les conclusions de son rapporteur public et d’annuler le jugement du Tribunal administratif (TA) de Nice qui avait lui-même prononcé l’annulation de l’élection de mars 2011 dans 7e canton.

En l’absence, pour l’heure, des motifs de l’arrêt du CE, il y a tout lieu de penser que ceux-ci reprendront les conclusions du rapporteur public, à savoir un nombre d’irrégularités inférieur à la différence de 16 voix séparant mon résultat de celui de Bernard Baudin, le candidat élu. Il s’agit là d’une pure appréciation de fait. Le TA avait considéré qu’il y avait plus de 16 suffrages pouvant être contestés, là où le rapporteur public du CE n’en a retenu « que » 14 dont 11 pour des différences de signatures entre le premier et le second tour (c’est sur ce dernier point que les avis du Tribunal administratif et du rapporteur public du Conseil d’Etat divergent).

Cela laisse rêveur… On reconnaît bien que l’élection n’a pas été loyale (concrètement, ce n’est pas le bon électeur qui a signé la liste d’émargement et c’est quelqu’un qui l’a fait à sa place et a mis un bulletin dans l’urne), mais l’appréciation des différences de signatures n’est pas la même pour les juges qui ont eu à se prononcer. En plus d’autres irrégularités, pour le rapporteur au TA de Nice, il y avait 16 émargements douteux de ce fait, pour le TA il y en avait 15, pour le rapporteur au CE, 11. Pour le CE, j’attends de pouvoir lire son arrêt.

On peut toutefois d’ores et déjà signaler, de façon générale, deux problèmes posés par des décisions de ce type :

– La validité d’une élection dépend d’une analyse pas du tout scientifique, puisqu’elle ne s’appuie sur aucune expertise graphologique : chacun a un avis personnel quant au nombre d’émargements suspects. Untel en retient tant, tel autre un peu plus, le troisième un peu moins… Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on choisit le nombre d’irrégularités en fonction du résultat qu’on souhaite obtenir (annulation ou pas de l’élection), mais on peut se poser la question…

– Ensuite, c’est surtout sur le plan des principes que ce genre de décision est contestable. En règle générale, quand, comme en l’espèce, les manœuvres sont établies et qu’elles sont susceptibles d’avoir faussé le scrutin, le CE annule l’élection si l’écart des voix obtenues par les candidats est faible sans qu’il soit besoin de procéder au décompte précis (on ne peut savoir exactement combien de suffrages sont douteux). Ici, on décompte (et je le répète, à partir d’une appréciation non scientifique), on trouve 14 au lieu de 16, donc, on fait comme si rien ne s’était passé. J’en conclus donc qu’on peut frauder… mais pas trop !

En tout état de cause, et si les motifs du CE vont bien dans ce sens-là, je ne regrette pas d’avoir fait un recours qui a, malgré tout, permis de montrer que des irrégularités ont bien entaché l’élection du conseiller général actuel. Et, une fois de plus, ça s’est passé dans le 7e canton de Nice…

Dès que j’aurai en ma possession l’arrêt du Conseil d’Etat, je reviendrai plus longuement sur le sujet. Pour l’heure, à deux jours d’un scrutin décisif pour l’avenir de notre pays, vous comprendrez aisément que, comme pour l’ensemble de nos concitoyens, mes préoccupations dépassent quelque peu les frontières du 7e canton de Nice…

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Le Palais Royal où siège le Conseil d'Etat

 

En mars 2011, à l’occasion des élections dans le 7e canton, 16 voix me séparaient de Bernard Baudin, candidat UMP, qui fut qualifié pour le second tour contre le candidat du Front National arrivé en tête. Au deuxième tour, Bernard Baudin l’emportait.

Ayant pu constater un certain nombre d’émargements suspects (comme cela s’était déjà produit en 2004) et des procurations douteuses, j’avais alors intenté un recours en annulation. C’est ainsi que le 27 septembre 2011, le Tribunal administratif de Nice annulait l’élection de Bernard BAUDIN considérant que le nombre de suffrages douteux était équivalent à l’écart me séparant de mon adversaire.

Ce dernier a fait appel au Conseil d’Etat et, lors de l’audience qui s’est tenue aujourd’hui à Paris, le rapporteur public a conclu à l’annulation du jugement du Tribunal administratif en retenant « seulement » 14 suffrages suspects (et il en aurait fallu 16…) : 11 émargements différents entre le premier et le second tour – laissant supposer que ce n’est pas le même électeur qui a voté à chaque fois –, 2 procurations non valables, et 1 émargement impossible à rattacher à l’un ou l’autre tour de scrutin.

Pour l’heure, j’enregistre ces conclusions. Celles-ci impactent bien évidemment très fortement le sens de la future décision qui sera prise par le Conseil d’Etat. Mais, comme on l’a vu récemment au Tribunal administratif de Nice à propos du 14e canton, la juridiction reste souveraine et ne tranche pas forcément dans le sens du rapporteur public (pour mémoire, dans cette affaire, le rapporteur avait conclu au rejet du recours en annulation et le tribunal n’a pas suivi ces conclusions).

Pour ma part, dans la mesure où il est acquis qu’il y a suspicion sur la loyauté de l’élection, j’espère que le Conseil d’Etat ne restera pas dans une logique purement comptable…

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Avec les « cousins » du 5e, c’était les retrouvailles pour la valeureuse équipe du 7e canton.

Bien sûr, ce dimanche de mai si ensoleillé dans le jardin de Maria et José, au nord du Vallon des Fleurs, était dédié à l’amitié et au plaisir d’être ensemble, toutes générations confondues.

Mais ce fut pour moi l’occasion de vérifier que mon équipe était toujours aussi mobilisée. Gigi et Jacky d’Henri Musso, Françoise et Roger de Bella Vista, André-Pierre et Mme du Vallon des Fleurs, Fatiha et Jean-François de Cimiez, Sébastien et Benoît de Cap de Croix, Dany de Saint Exupéry, Olga de Saint Maurice, Sonia et sa maman de Rimiez, Alain et Gisèle de Gairaut…

Billet d’ambiance de la journée chez Patrick

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Transition politico-bucolique dans la Tinée.

Pour la première fois depuis les élections, j’ai accompagné ma mère, Thérèse, à Roussillon-sur-Tinée dans la maison de campagne familiale pour faire un peu de jardinage. J’aime ces jours de complicité mère-fille sur fond de nature dans le tourbillon des saisons qui passent.

Aujourd’hui encore la végétation pourtant timide de ce début de printemps fut un ravissement : arbres fruitiers en fleurs, jardin parsemé de pissenlits et de pâquerettes, tulipes en sursis, rosiers qui commencent à bourgeonner…

Pourtant, comment ne pas avoir une réflexion là aussi politique sur les élections cantonales qui viennent de se dérouler dans le coin ? Roussillon, hameau de la commune de La Tour-sur-Tinée, appartient au canton de Villars-sur-Var. Trois gros villages cohabitent : La Tour, Villars et Touët-sur-Var. Les deux premiers ont à leur tête, fait rarissime dans le département, des élus de gauche. La victoire était donc quasi acquise. Eh bien, que croyez-vous qu’il arriva ? C’est le maire de droite qui l’emporta : le maire écologiste arrivé en troisième position refusa d’appeler à voter pour le maire divers gauche soutenu par le PS tout en distribuant au passage quelques satisfecit au Président du CG.

Il y a quelques jours, un blog voisin titrait « Tout faux » à propos de l’attitude des grandes formations de gauche pour les cantonales niçoises. Le moins qu’on puisse dire est que ce « tout faux » s’est exporté dans le Haut pays…

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Ils ont osé ! La 7e compagnie des cantonales, les Pieds nickelés de Nice Nord, ont encore frappé… et même si je m’accorde une certaine expérience en matière politique et électorale, j’en suis, je l’avoue, abasourdie.

En 2004, devancée de 19 voix par mon adversaire UMP, nous avions relevé un nombre important d’irrégularités (qu’en termes galants ces choses-là sont dites…). Nous avions mis en évidence, entre autres, 29 signatures d’électeurs différentes entre le premier et le second tour, ce qui, en général, est le symptôme d’un bourrage d’urne. Sur ces 29 signatures, le Tribunal administratif de Nice et le Conseil d’Etat en avaient retenu 14, ce qui, joint aux autres irrégularités de même nature, avait entraîné l’annulation de l’élection (une trentaine de suffrages étaient suspects).

Personnellement, j’aurais, à l’époque, souhaité une vraie enquête avec des conséquences pénales pour les auteurs de ce larcin électoral. Ce qui n’a pas vraiment été fait.

Mais je pensais ces pratiques d’un autre temps définitivement révolues. Je me trompais. Dimanche 20 mars, dans les conditions politiques que l’on sait, je suis éliminée, pour 16 voix, du second tour, par le candidat UMP. Eh bien, figurez-vous qu’au cours d’une vérification des émargements que je croyais de routine, nous avons trouvé… 105 doubles émargements suspects, avec une concentration sur certains bureaux de vote (Gairaut, Rimiez, Scudéri, Cap de Croix…). Même causes, mêmes effets : j’ai donc saisi ce matin le Tribunal administratif pour annulation car il en va de la réputation de notre ville que de telles pratiques cessent.

J’espère seulement, au nom des relations cordiales et républicaines que j’ai eu tout au long de la campagne avec mon adversaire UMP, que ces tricheries relèvent d’initiatives personnelles et non d’un plan coordonné.

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Belle journée que ce dimanche de deuxième tour. D’autant plus belle sans doute qu’elle s’est bien terminée…

N’ayant plus de tournée des bureaux à faire dans le 7e canton, j’ai pu, comme tous les amis de Gauche Autrement et du PRG, me consacrer entièrement au 5e canton. Sans mission particulière, mon emploi du temps était finalement plutôt libre, rythmé par les appels téléphoniques ou les sms de nos assesseurs me transmettant en temps réel l’état de la participation dans leurs bureaux… de même que leurs inquiétudes. On ne dira jamais assez à quel point l’examen attentif des électeurs nourrit les fantasmes les plus divers. L’assesseur essaie toujours de deviner comment va voter le citoyen qui se présente devant lui. Tout entre en considération : l’âge, la façon de s’habiller, de se déplacer, de regarder, de prendre les bulletins… Et le plus souvent les conclusions qu’il en tire ne sont guère optimistes : l’assesseur ne veut pas crier victoire trop tôt, alors il envisage la défaite, une façon sans doute de conjurer le sort.

Bref, après quelques coups de fil, je me trouve terriblement angoissée. Ma première sortie, en fin de matinée, fut pour aller voter, mesurant la chance que j’avais d’être inscrite dans un canton où l’un des deux finalistes appartenait à ma famille politique… et ma famille tout court !

Le trajet jusqu’au bureau de vote, en compagnie du candidat et néanmoins époux, leva tous les doutes. Les nombreuses personnes rencontrées sur le chemin, souvent en couple (j’ai réalisé que l’accomplissement du devoir électoral était une activité qu’on pratiquait réellement à deux ou en famille), tenaient à manifester de façon visible leur soutien au conseiller général sortant : certaines s’arrêtaient pour discuter, d’autres se contentaient d’un petit signe de la tête avec un sourire qui semblait dire « je viens d’aller voter… et bien ». Au milieu, il était très facile de deviner celles qui avaient voté pour l’adversaire : regard fuyant en nous croisant, tête baissée, pas qui s’accélérait à notre approche. Ces manifestations étaient beaucoup plus « remarquables » qu’à l’habitude, sans doute en raison de l’enjeu : l’adversaire étant un FN, certains tenaient absolument à faire comprendre que jamais au grand jamais ils n’auraient pu voter pour lui, tandis que les autres, face au candidat, étaient quand même un peu gênées (cela tranchait d’ailleurs avec les réactions des mêmes pendant la campagne entre les deux tours où l’affichage du choix pour le candidat d’extrême droite était souvent pleinement assumé). En tout cas, chez chacun, on pouvait sentir la conscience de la gravité pas tant de la situation (il faut quand même relativiser) que de l’acte de vote : j’ai trouvé ça rassurant en ces périodes d’abstention galopante.

A l’arrivée à l’école Saint Barthélemy et ses neuf bureaux de vote, le doute n’était plus permis : les manifestations de soutien étaient trop importantes pour ne pas avoir de sens. Une anecdote, que j’ai trouvée vraiment mignonne : une petite dame d’un certain âge, rencontrée quelques minutes plutôt dans la cour de l’école (très anti FN et pro Mottard) et avec laquelle nous avions échangé quelques mots, nous repasse devant à la sortie et nous lance : « et pour que les choses soient bien claires, je suis Mme Martin et j’habite 14 Bis avenue Montclar ! » (le nom et l’adresse ont été changés). Elle avait raison, les présentations n’avaient pas été faites.

Les conversations qui se poursuivaient devant l’école alors que la pluie avait commencé à tomber m’incitèrent à abandonner là Patrick pour rejoindre la permanence où se croisaient les délégués venus récupérer les paniers-repas à distribuer aux assesseurs. Avec certains d’entre eux restés sur place, nous avons pu profiter du déjeuner improvisé, comme au premier tour, par Marie. Encore sous le charme des sourires de Saint Barthélemy auxquels étaient venus se joindre, sous la narration de Sami, ceux des bureaux de l’école Thérèse Roméo, c’est avec un moral d’acier que je rentre préparer un cours pour le lendemain et attendre avec sérénité la clôture du scrutin. Las ! Au premier appel d’Alain, assesseur dans le nord du canton, qui trouvait que la pile des bulletins du FN descendait plus vite que celle de Patrick, que les électeurs ceci…, que les électeurs cela… que non, ils n’avaient pas l’air très sympathiques (« sûrement des électeurs du Front »), j’ai pu me rendre compte que cet acier était en fait de la guimauve…

Jusqu’à l’annonce, très tôt, des premiers résultats. Mais vous connaissez la suite…

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Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les résultats comparés du premier tour des cantonales et du premier tour des régionales de mars 2010 dans les différents cantons niçois où un candidat PS ou PRG était présent. Je trouve que tant les partis que les médias ne font jamais suffisamment l’effort d’analyser les chiffres quand ils commentent des résultats.

Ce petit comparatif n’a d’autre but que de mettre les pendules à l’heure en démontrant que j’ai fait le job en remontant le faible score de la liste Vauzelle aux régionales dans le 7e canton. Et si je ne suis pas au deuxième tour, c’est à cause du comportement déloyal d’EELV (je suis la seule candidate PRG-PS contre laquelle ils ont présenté un candidat) sur lequel je me propose de livrer quelques éléments de vérité très prochainement.

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