Je crois en l’Europe. À un moment de l’histoire de la planète où nous savons que face à la catastrophe annoncée les solutions seront forcément globales, il est important qu’une force démocratique assurant la promotion de l’État de Droit pèse sur le sort du Monde et de l’Humanité.
Je crois au Droit International. Les empires doivent s’effacer au profit du multilatéralisme. Celui-ci est un cordon sanitaire qui doit être tendu face aux dictatures et aux « démocratures ».
Je crois en une République laïque. La politique doit être, sous une forme la plus démocratique possible, l’instrument de l’organisation et d’une direction choisie de la société française renvoyant les religions à la sphère privée et l’obscurantisme à la marginalité.
Je crois au modèle de l’intégration républicaine pour empêcher les communautarismes de prospérer dans notre société, avec une vigilance particulière sur le statut de la femme. En lui donnant bien sûr les moyens de regagner le terrain et les territoires perdus.
Je crois en une République sociale pour éviter que les inégalités, même parée des oripeaux d’une liberté qui n’est qu’un libéralisme sans règles, ne fracturent la société française.
Je crois aussi que ces valeurs, ces idées, n’ont de sens que combinées entre elles. Elles ne font pas partie d’un catalogue de libre-service. Elles doivent être ensemble.
Le paradoxe est que cette vision de la société, partagée j’en suis persuadée – même de façon inexprimée – par une majorité de Français, n’était pas incarnée par les candidats à l’élection présidentielle. C’est la raison pour laquelle le PRG n’a soutenu aucun candidat au 1er tour avant de faire barrage à l’extrême droite au 2e.
Chacun comprend que cette situation ne peut pas rester en l’état et que la démocratie en France ne peut pas se passer d’un grand courant républicain, européen et social.
En attendant une nécessaire recomposition rendue inéluctable par les petites lâchetés et les grands abandons qui se multiplient en cette période pré-législatives, modeste mais résolu, le PRG a fait le choix de présenter des candidats qui maintiendront la flamme de cette République européenne et sociale en attendant les jours meilleurs qui ne manqueront pas d’arriver, face à une situation politique intenable même à court terme.
C’est un choix courageux, c’est un choix de conviction. Nous l’assumons.
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