Suite et fin du compte-rendu du Conseil municipal du 17 juin 2019.
On peut encore noter parmi les délibérations, la création d’une improbable Galerie municipale dite « Lou Babazouk » comme il se doit dans le Vieux-Nice. Improbable car il s’agirait d’exposer toutes les œuvres des Niçois se considérant comme des artistes avec, pour seul critère de sélection, l’ordre chronologique des inscriptions. Heureusement, les responsables m’ont rassuré en m’affirmant que les critères de qualité ne seront pas absents. Nous verrons donc.
S’agissant du rapport du Médiateur (une Médiatrice en fait), j’ai tenu à saluer le travail accompli et la montée en puissance de l’institution tout en regrettant que la Ville ne mentionne toujours pas la possibilité de saisir le Médiateur dans ses réponses (il m’a été répondu que c’était en train de se mettre en place) et que le rapport de Madame Reverso sur les incivilités, pourtant annoncé à grand renfort de publicité, ne soit toujours pas disponible si tant est qu’il soit réalisé.
Les conseillers municipaux ont aussi la possibilité de poser des questions orales sur des sujets qui ne sont pas inscrits à l’ordre du jour et auxquelles le maire doit répondre en séance ou le faire par écrit dans les semaines qui suivent. J’en ai posé deux lors de ce Conseil.
– Ma première interrogation traitait encore du manque de transparence sur la question désormais récurrente de l’augmentation de la valeur faciale des tickets-restaurant des agents de notre collectivité (et de ceux de la Métropole). Au départ, une erreur du Maire, à l’arrivée une cacophonie et une forte propension à prendre l’élue que je suis pour une imbécile en lui répondant n’importe quoi (pour le détail de cette affaire, voir la fin de la page reprenant le détail de mes interventions). La réponse fut une nouvelle fois vasouillarde, mais nous ne lâcherons pas l’affaire.
– Ma deuxième question concernait les futurs immeubles du Ray et leurs fameuses façades végétalisées censées suppléer les espaces verts qu’on aurait pu ou dû avoir dans le quartier. Eh bien, à Antibes, ce type d’aménagement a été supprimé dans une résidence suite à la prolifération des moustiques. Que va-t-il donc se passer au Ray ? Les piqûres de moustiques, additionnées aux problèmes de circulation, cela risque de faire beaucoup pour les riverains. La réponse fut moqueuse et, là encore, évasive. Les habitants qui m’ont saisi apprécieront.
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