Nous avons coutume avec Patrick de passer quelques journées de juillet sur ses terres natales, en Saône-et-Loire, dans le Mâconnais. Depuis quelques années, nous avons pris l’habitude d’y séjourner avec une dizaine d’amis. C’est que nous avons eu la chance de trouver un hébergement idéal pour un groupe dans un lieu idyllique : La Tour de Bassy située sur la commune de Saint-Gengoux-de-Scissé, tout près du village de Cruzille, d’où est originaire la famille maternelle de Patrick. On s’y trouve si bien qu’on y va même parfois hors saison estivale. Il faut dire que les heureux propriétaires des lieux, Michel et Kelly, sont des gens adorables ! Tellement qu’ils nous font oublier les cocoricos de la quinzaine de coqs qu’élève une vieille dame à proximité… dans le but avoué de se venger des habitants du village pour des raisons obscures qui, sans se perdre dans la nuit des temps, remontent à bien longtemps.
Si un « noyau dur » de quelques-uns est toujours présent, d’autres viennent s’y ajouter moins régulièrement. Et ce qui est formidable, c’est que la greffe prend aisément avec les petits nouveaux. Cette année, c’est une « petite nouvelle » que nous avions la chance d’avoir, naturellement intégrée et immédiatement appréciée de tous (Françoise, on compte sur toi pour le prochain séjour !) Sans oublier l’ami Alain, le régional de l’étape, venu une fois de plus de la région lyonnaise en voisin.
La difficulté, avec ce mode de fonctionnement, consiste à trouver des activités nouvelles pour les anciens sans priver pour autant les nouveaux de quelques basiques incontournables. Heureusement, la région est riche en centres d’intérêt. Ainsi, cette année, nous avons passé une journée dans le Morvan sur le site de Bibracte au Mont Beuvray, une autre en bateau sur la Seille (un affluent de la Saône), une à Chalon-sur-Saône où avait lieu le Festival 2017 des artistes de la rue. Sans oublier au passage la visite de quelques églises romanes et, bien sûr, de quelques caves…
Merci à tous ceux qui nous ont régalés de savoureuses spécialités culinaires… pas toujours locales et à ceux qui ont contribué à assurer l’animation de nos soirées (et là Richard doit se demander comment nous avons pu nous passer de lui…)
Au fil des années, on peut noter quelques nouveautés dans le paysage : ainsi, même si les vignes continuent de s’étendre, les bovins sont de plus en plus présents et ont largement dépassé les frontières du Charolais. Qu’en sera-t-il l’année prochaine ?
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