Good time, Josh et Benny Sadie (USA)
Un homme un peu simple d’esprit est interrogé par un psy. Il lui lit des proverbes et lui demande ce que ça signifie, puis ce que lui évoque le rapprochement de certains mots. » – Oiseau et poêle à frire ? – Les deux font mal », et le patient de raconter une histoire avec sa grand-mère au terme de laquelle il avait envoyé une poêle contre un mur. Il s’énerve de plus en plus. Son frère arrive et le fait sortir après avoir déchiré les notes du psy. Une fois dans l’ascenseur de l’hôpital, il le rassure et le serre contre lui.
Dans la scène suivante, deux hommes masqués font un hold up dans une banque…
Une femme douce (Krotkaya), Sergei Loznitsa (Ukraine)
Un vieux bus arrive sur une route de campagne au coucher du soleil. On voit de loin une femme et sortir et traverser un champ. Elle disparaît de l’écran. On la retrouve rentrant chez elle, une modeste maison de bois. Elle nourrit son chien, prend vite fait une assiette de soupe et une tranche de pain et lit une lettre. Elle se rend le lendemain à La Poste : un colis qu’elle avait envoyé lui est retourné et on refuse de lui expliquer pourquoi. N’obtenant pas de réponse, elle voudra en savoir plus. Il s’agissait d’un colis qu’elle avait adressé à son mari en prison. Pendant tout ce temps, son visage restera impassible. Ce fatalisme ne la quittera guère durant tout le film sans entamer pour autant sa détermination malgré les rebuffades qu’elle aura à subir.
Aus dem nichts (In the fade), Fatih Aken (Allemagne)
Nous sommes dans un établissement pénitentiaire. Arrive un homme tout de blanc vêtu qui est applaudi par l’ensemble des prisonniers au milieu desquels il passe. Il va retrouver la femme qu’il doit épouser.
On les retrouve quelques années plus tard. Il est sorti de prison et a fondé avec elle une jolie petite famille. La femme conduit l’enfant au bureau de son mari où elle le laisse pour aller faire des courses avec une amie. Ils sont tous les deux Allemands, lui d’origine turque.
PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE POUR DIANE KRUGER (ajouté le 28/5)
L’amant double, François Ozon (France)
Une femme se fait couper les cheveux, le regard vide. Après le générique, on la voit chez sa gynécologue qui lui dit que le mal au ventre dont elle se plaint doit être d’origine psychologique. Elle se rend chez un psychiatre pour en parler car tous les médecins qu’elle a vu jusqu’alors n’ont pu trouver l’origine de ces douleurs.
Commencera alors une relation quelque peu étrange.
D’après une histoire vraie, Roman Polanski (France-Pologne)
Une femme enchaîne les dédicaces de son dernier roman chez un libraire. Elle est indifférente aux compliments qui lui sont faits : ça la rend manifestement très lasse. Elle est sur le point de partir quand arrive une femme qui insiste pour faire signer son exemplaire.
On les retrouvera dans un café et une complicité va commencer à naître entre elles.
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