Un film américain très critiqué (parfois avec raison) mais que j’ai trouvé utile. Un film franco-néerlandais illuminé par une formidable Isabelle Huppert et un film iranien dérangeant. Le festival se termine en beauté.
The last face
Une carte d’Afrique. Une voix off parle de guerres civiles, de conflits, au Liberia, au Sud Soudan. Mais aussi de la guerre entre un homme et une femme. Justement un couple semble se déchirer dans un hôtel. Elle veut le faire participer à un gala de charité d’une ONG, lui refuse de s’y rendre : seule l’action sur le terrain l’intéresse. Une larme coule sur la joue de la femme. Elle ira seule. Le film de Sean Penn racontera cette relation sur fond d’action humanitaire en Afrique.
Elle
L’écran reste noir. On entend des cris, des bruits de coups violents, des objets se brisant parterre. L’écran s’anime : une femme est allongée sur le sol. Elle vient manifestement d’être violée. Elle se relève, va prendre un bain, une tache de sang apparaît dans la mousse, elle la disperse dans l’eau négligemment. Puis elle va ramasser les débris de vaisselle qui jonchent le sol dans la pièce où elle a été agressée. Elle n’a pas l’air plus émue que ça. Le personnage joué par Isabelle Huppert est ainsi campé dès le départ.
Le client
On aperçoit dans un lieu sombre des décors de théâtre. Après le générique, une alarme sonne dans un immeuble un peu vétuste. Tous les habitants sortent précipitamment, les murs commencent à se fissurer et l’immeuble menace de s’effondrer. Du haut d’une fenêtre, on voit à l’extérieur un bulldozer en train de creuser le sol. Un couple va devoir trouver à se reloger. Le décor est planté par Asghar Farhadi. Nous sommes à Téhéran.
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