Trois bons films pour deux matinées de festival.
La fille inconnue
Une jeune doctoresse ausculte un patient qu’on devine âgé dans un cabinet modeste. Près d’elle, le stagiaire qu’elle est en train de former. On vient brutalement les chercher : dans la salle d’attente un enfant se tord sur le sol et semble faire une crise d’épilepsie. Une fois tout le monde parti, les deux médecins restent seuls. On sonne au parlophone et il s’apprête à aller ouvrir. Elle l’en empêche en lui faisant la morale car ils sont censés être fermés depuis une heure. Sa décision aura des conséquences qui font l’objet du dernier film de Jean-Pierre et Luc Dardenne.
Baccalauréat
Une ville avec les immeubles lépreux d’une cité comme il y en a tant en Roumanie. Un ouvrier creuse un trou. Dans l’un des appartements du rez-de-chaussée un pierre est envoyée sur une fenêtre et la brise. L’habitant des lieux la ramasse et se précipite à l’extérieur pour essayer de trouver qui l’a lancée. En vain. Ce n’est que le début des problèmes qu’il va connaître au cours de cette journée et des suivantes dans le film de Cristian Mungiu.
Juste la fin du monde
Un trentenaire est assis dans un avion. Sa voix en off, nous donne à entendre ses réflexions. Il y a des raisons souvent inexpliquées qui font qu’on part, mais il y en a d’autres, tout autant inexpliquées, qui font que l’on revient. Lui, il revient. Dans le film de Xavier Dolan, aux images particulièrement léchées, on va le voir retrouver sa famille.
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