Grande journée de cinéma ce samedi, avec trois films qui dépassaient tous les deux heures. J’ai oublié de vous dire que si vous souhaitez lire des critiques des projections auxquelles nous avons assisté, vous pouvez faire un tour sur le blog de Patrick Mottard.
Mademoiselle
Écran noir. On entend une chorale d’enfants puis une pluie violente tomber, ce que confirme le premier plan. Dans les rues d’une ville coréenne pendant les années 30, des soldats japonais d’occupation avancent au pas de course. Des femmes portant des enfants dans leurs bras s’abritent comme elles peuvent. Une jeune fille dit au revoir à ce qui semble être sa famille pendant qu’une autre se lamente : « C’est moi qui aurait dû partir chez la Japonaise ». Ce sera ensuite l’arrivée chez Mademoiselle, la Japonaise, chez qui la jeune Coréenne vient servir comme femme de chambre dans le nouveau film de Park Chan-Wook.
Le BGG (Le Bon gros géant)
Londres la nuit. Big Ben est illuminée. L’époque est indéterminée et les images révèlent quelques anachronismes. Sur une petite place, la porte d’un important bâtiment est surmontée d’une inscription : « Orphelinat ». L’ambiance irréelle s’explique : le dernier Walt Disney vient de commencer et il est réalisé par Spielberg.
Toni Erdmann
Un livreur frappe à la porte d’une maison. Un homme lui ouvre et précise que c’est pour son frère qui vient de sortir de prison pour avoir envoyé des colis piégés et qu’il va aller le chercher. Le livreur ne semble pas très à l’aise. Le frère arrive : en fait c’est le même homme que celui qui a ouvert mais grimé. Il continue à inquiéter le pauvre livreur qui manifestement se demande si c’est du lard ou du cochon jusqu’à ce que son interlocuteur lui dise qu’il plaisantait. En fait, il vient de créer Toni Erdmann, personnage assez dérangeant qu’il va régulièrement faire surgir pendant les presque trois heures que durera le film allemand de Maren Ade.
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