Parmi les autres délibérations à propos desquelles je suis intervenue lors du Conseil municial du 26 juin, il en est deux qui ont obtenu une réponse plutôt positive du maire, ce qui n’a pas manqué de me surprendre après la violence des réactions suite à mon propos sur les terrains du Ray. Ce ne fut pas pour me déplaire.
La première concerne la demande de classement de la Promenade des Anglais au patrimoine de l’UNESCO et, plus particulièrement, le périmètre à retenir pour l’AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine).
Sur ce point – et grâce à un bon travail préparatoire de notre collaborateur, Rémi Boggio – j’ai demandé à ce qu’on élargisse l’étude aux villas de la Prom dont certaines sont toujours là, au nord de la voie ferrée, en bas des collines. En effet, ces villas, dont les parcs descendaient souvent jusqu’au bord de mer (comme par exemple le Palais de marbre), font partie de l’histoire de la Promenade des Anglais. Par ailleurs, j’ai fait part de mon regret que la place de la Prom dans l’histoire économique et sociale de Nice soit un peu sous-estimée dans les actuels travaux de la mission. Puisqu’on place le site dans la perspective de la mondialisation, on devrait insister sur ce qui en fait l’un des aménagements les plus cosmopolites de la Méditerranée tant par ses commanditaires que par ceux qui ont réalisé les travaux.
Le maire a dû trouver ces propositions intéressantes puisqu’il m’a proposé de rencontrer le responsable de la mission, Jean-Jacques Aillagon.
Mon autre intervention est plus anecdotique. À propos de l’élaboration d’un plan d’actions en faveur du petit commerce et de l’artisanat avec lequel nous étions d’accord, il était indiqué, parmi les raisons nécessitant ce soutien, « la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs liée aux choix économiques nationaux ». Trouvant cette argumentation à la fois fausse (puisque le pouvoir d’achat est remonté fin 2014 à un niveau plus élevé que celui de 2011) et inutilement politicienne, et alors qu’il n’était pas fait état d’autres raisons beaucoup plus évidentes (abandon du financement de la CCI, toujours plus de grandes surfaces), j’ai demandé à ce qu’elle soit retirée… ce que le maire a accepté !
On a ainsi parfois de petites satisfactions…
P.S. : intégralité de mes interventions sur cette page.
Endroit important que le Palais de marbre que j’ai fréquenté un temps. On y trouve en partie la mémoire de la ville et notamment une grande partie des Archives municipales de Nice. Merci d’évoquer ce lieu Dominique !
Alors, si un jour, on ravale et rénove le Palais de Marbre, sous mes fenêtres d’aujourd’hui, ce sera grâce à toi ? Ben, j’en suis content. Merci.