Comme beaucoup de lecteurs de Nice-Matin, j’aimais bien les billets de Thierry Prudhon. Simples, modestes, sans pseudo psychologie à deux balles, ils étaient pleins de bon sens (et pas celui des propos échangés au Café du commerce). Pas politiquement corrects non plus, mais néanmoins jamais gratuitement provocateurs.
Il parlait de notre société telle qu’il la voyait, de la politique et de ses acteurs sans démagogie mais avec plus de considération qu’on ne leur en accorde généralement. J’avais déjà eu l’occasion de lui dire à quel point je me retrouvais dans ce qu’il nous livrait de ses analyses ou de ses sentiments. J’aimais son ton mesuré sans mièvrerie.
Son billet était toujours la première chose que je recherchais dans notre journal local et j’étais très déçue quand il n’était pas au rendez-vous.
Il nous a annoncé en décembre, sans effets inutiles, qu’il mettait fin à sa chronique parce qu’il avait fait le tour de l’exercice. Ce départ en toute discrétion est bien à sa manière. On ne peut que le comprendre même si on le regrette.
Par contre, il y en a un autre qui ferait bien de suivre son exemple. Philippe Bouvard, avec ses billets outranciers, partiaux – et souvent méchants – me manquerait beaucoup moins. Pour l’instant je me contente de me satisfaire qu’il soit passé de la Une aux dernières pages du quotidien. À des années-lumière de son confrère, on a du mal à trouver chez lui la moindre trace d’humanité.
C’est que Thierry Prudhon, lui, aime les gens.
Totalement d’accord avec toi et quant à Bouvard, qu’il retourne avec Pécuchet !
et, accessoirement, Thierry n’est pas milliardaire ! J’ai connu Thierry jeune journaliste à Nice Matin Antibes en tant que responsable de la CGT cheminot locale, et je l;ai toujours apprécié dans les mêmes terme que vous ! J’espère que Bouvard va continuer à « descendre » les pages jusqu’à la….zéro !!
Très très bon commentaire. …. Je le partage totalement. ! JPG
Ah oui, ça ferait du bien d’arrêter de lire ces sottises!
Je connaissais bien Thierry, un mec sympa qui m’a mis quelques « roustes » au tennis. La preuve en 93 !!
