Il est rare que nous restions à Nice la semaine qui suit Noël. C’est pourtant le cas cette année. Un peu trop de travail pour s’absenter toute une semaine : à la coutumière correction de copies universitaires, quelques obligations familiales et politiques sont venues se greffer.
Mais c’est loin d’être le bagne et j’en profite pour passer du temps avec les uns et les autres, ou pour me promener ici ou là.
Hier, j’ai accompagné Patrick à Vaugrenier où il allait s’entraîner pour la Prom’Classic qui arrive à grandes foulées (le 10 janvier je crois).
Pour ma part, je me suis contentée de déambuler sur les chemins. Si promeneurs et coureurs étaient au rendez-vous, ce n’était pas très nombreux. Parmi les sportifs, j’ai eu la surprise de croiser à plusieurs reprises quelques footballeurs du Gym, accompagnés de leur coach, Claude Puel himself.
J’étais partie munie de mon appareil photo pour constater, en arrivant sur place, que j’avais oublié de recharger la batterie ! Je m’en suis beaucoup voulu car le temps, bien qu’un peu frais, était magnifique et j’ai eu la chance de pouvoir admirer de nombreux oiseaux autour de l’étang. À défaut, l’iPhone a pris le relais mais, même s’il s’est amélioré, il ne vaut pas mon petit Canon quand il s’agit de zoomer pour immortaliser le déploiement des ailes d’un grand oiseau perché sur une branche ou les si belles couleurs d’un petit rouge-gorge se confondant avec celles des feuilles mortes (essayez de le trouver).
J’ai frôlé l’incident quand j’ai fait remarquer – gentiment – à une mère accompagnée de sa grande adolescente de fille qui se complaisait à nourrir abondamment les canards juste à côté du panneau l’interdisant que ce n’était pas conseillé.
— Je sais lire, me répondit-elle.
— Mais alors, pourquoi le faites-vous ?
— Parce que j’en ai envie. D’abord, vous êtes gardienne du Parc ?
— Non, simplement citoyenne (j’ai résisté à l’éco-citoyenne responsable).
— Eh bien, moi je fais ce qui me plaît. Et, se tournant vers sa fille : garde un peu de nourriture pour les oiseaux qui sont de l’autre côté.
No comment.
Elles n’ont pas pour autant réussi à me gâcher la matinée.
Je savoure ces quelques journées un peu comme en transit. En effet, après une fin d’année assez lourde, le premier trimestre de 2015, avec les élections départementales qui se profilent en mars, promet d’être agité. Mais ça, c’est une autre histoire…
Mes autres billets sur le Parc de Vaugrenier :
Le printemps en automne (24 septembre 2013)
Born on the bayou (9 février 2014)
Mais ?
Il court comme un lapin ton oiseau !!!
Pfff…. 😉
J ai installé une cabane à oiseaux dans mon jardin , c ‘est merveilleux de voir la variété qui s ‘offre à nos yeux.rouge gorge , mésange , chardonneret , et bien d ‘autres que je ne connais pas.
Bonne fin d ‘année , je vous embrasse.
Monique.
Ces images appellent plus un haïku que le dialogue prosaïque de la bêtise ordinaire :
Le froid le froid –
l’eau bleuit
le ciel se rétrécit
(Natsune Sôseki)
J’aurais au moins appris ce qu’est un haïku…
Ah ces ados, plus bêtes que méchants !
En l’espèce ce n’était pas tant l’ado que sa mère…
L’inénarrable Val a encore frappé :
