Dans la tradition des sociétés savantes, l’association du Planetarium du Collège Valéri – conseillère générale, j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier le travail de cette association, notamment au moment de la Fête de la Science – propose des conférences publiques d’une très grande qualité.
Nous avons assisté hier soir, avec Henri Cottalorda, beaucoup plus averti que moi sur ces questions, à la première de la saison intitulée « L’espace, le temps, la gravitation », par Bertrand Chauvineau, astrophysicien à l’OCA (Observatoire Côte d’Azur).
Ses développements, de la théorie de la gravitation universelle d’Isaac Newton à celle de la relativité générale d’Einstein en passant par la notion d’espace-temps de Minkowski, ont permis à la profane que je suis d’appréhender un peu mieux des notions jusque-là pour le moins confuses.
N’étant pas scientifique de formation, je dois dire que sa présentation, à la fois didactique dans sa première partie et un peu plus ésotérique – pour moi – dans la seconde, avait un côté fascinant qui m’a renvoyé irrésistiblement du côté du superbe travail de nos amis photographes Anne Favret et Patrick Manez sur l’Observatoire du plateau de Calern. De là à penser que pour la juriste que je suis la science a une dimension poétique…
Mais si, la science a des côtés, ludiques et magnfiques de poésie.