Après une intense période d’activité politique locale, mon emploi du temps est devenu moins monolithique. Il est même un peu décousu.
De la politique toujours (élections européennes obligent), des corrections de copies (période des examens à la fac), du théâtre (la pièce de Patrick actuellement jouée au théâtre de l’Eau Vive, même si les représentations ont atteint leur rythme de croisière, mobilise quand même pas mal l’attention familiale).
Au milieu de tout ça, je trouve quand même le temps de poursuivre mes escapades dans la nature. Elles seraient presque en train de devenir nécessaires à l’indécrottable urbaine que je suis. Récemment, c’est le parc du Mont Vinaigrier, sur les hauteurs de Nice Est, qui m’a servi de terrain de découverte. Je n’ai pu manquer de me souvenir de cette belle journée de 2008 où nous avions présenté les candidats de la liste « Nice Autrement » à la presse : nous nous étions tous retrouvés en ce lieu symbolique qui offre une vue très large de la ville, toute la ville, pas uniquement celle que l’on réserve aux touristes.
Grâce à ces balades, j’améliore mes connaissances (et il y a du boulot !) de la flore et de la faune entomologique de la région. Davantage les petites fleurs que les petits insectes malgré tout. Mais je fais des progrès : je ne pars plus en criant et en courant dans tous les sens dès que j’entends un bourdonnement suspect ou que j’aperçois une fourmi ou une araignée à proximité (Henri, ne t’énerve pas : je sais que les araignées ne sont pas vraiment des insectes…)
J’en profite aussi pour tenter d’améliorer la qualité de mes photos. Et je ne suis pourtant pas aidée par la technique, mon appareil étant en train, semble-t-il, de rendre progressivement l’âme (quand je zoome l’écran devient blanchâtre). J’avais envisagé de le changer mais, pour tout vous dire, mon photographe attitré, chez qui j’achète régulièrement mes appareils car, en plus d’être sympathique, il est de bon conseil, a vu son magasin de l’avenue Borriglione partir en fumée (au sens propre) il y a quelques semaines, suite à un incendie (un scooter garé devant chez lui a pris feu et ce dernier s’est étendu aux deux commerces situés à proximité). J’ai décidé d’attendre la réouverture pour procéder à mon achat.
Bref, revenons à nos (mes) photos. À défaut d’être extraordinaires, elles ont au moins le mérite de vous faire partager mes découvertes printanières, des découvertes qui ne manquent pas de charme (au point que je me suis un peu égarée…) même quand le soleil n’est pas au mieux de sa forme et le ciel plus blanc que bleu.
Quelle est cette fleur (première photo) ? Elle est magnifique !
Je ne sais pas très bien. Je crois que c’est un genre de pissenlit en beaucoup plus gros et plus pâle. C’est une fleur qui est plus jolie quand elle commence à peine à s’ouvrir car on voit bien cette bordure bordeaux. Je crois qu’il va falloir que j’appelle Henri à l’aide à nouveau…
C’est vrai qu’elle est jolie. En plus, elle aurait un air rigolo de petit artichaut.
Cette fois j’ai regardé les noms sur les images mais ils n’y sont pas tous, attendons (espérons?) le passage du spécialiste.
Très jolies photos en tout cas… Dignes d’une nouvelle rubrique « Balades nature »! (Arrière-pensée: j’adore ça et ça obligerait Dominique à continuer d’en poster^^).
Il se trouve que ce farfelu de photographe est aussi mon irremplaçable-attitré-préféré et que l’incendie qui a ravagé son magasin fut un choc particulier. Du coup, je guette. Passant récemment devant sa boutique, j’ai vu une table, des chaises, des numéros de téléphones pour le contacter, de nouveaux horaires et des personnes qui l’attendaient. J’ai aussi entendu dire qu’il aurait un atelier provisoire dans le coin. S’occupe-t-il seulement des photos pour l’instant ou a-t-il repris dans ces installations de fortune toute son activité? On ne sait jamais…
Moi je suis passée devant il y a quelques jours et ça ne me semblait pas près d’ouvrir (il n’y avait toujours pas de toit : tout a vraiment brûlé…). Je n’ai pas vu de signes d’activité. C’était le plus vieux commerce de l’avenue Borriglione, ce serait dommage qu’il ne reprenne pas ses activités.
Là je ne pourrai pas dire une fleur parmi les fleurs, il manque la principale….
Je suis de plus en plus plongée dans des abîmes de perplexité… ne t’en fais pas Bernard, je reviendrai la voir, ta pièce !
Toujours me prêter des mauvaises intentions. Dom je sais que tu reviendras..ce qui me fait grand plaisir….
La fleur jaune est bien de la famille des pissenlits ASTERACEAE, c’est un UROSPERMUM DALECHAMPI ( Urosperme de Dalechamps ).
Trop fort ! Merci Henri. Tant que j’y suis, tu connais le nom des fleurs roses moyennes à 5 pétales ?
Les petites fleurs roses sont des SAPONARIA OCYMOIDES ( Saponaire de Montpellier) . Ordre CARYOPHYLLALES. Famille CARYOPHYLLACEAE. Genre SAPONARIA.
Non, je ne parlais pas des petites, mais les autres (pas les liserons non plus).
En tous, celle qui est tout en haut, je connais : DOMINICUS POIVRONUM, famille des CARBONACEES ! (il y avait longtemps, non ? 🙂 )
Ah ! Ah ! Ah ! Ça commençait à me manquer ! 🙂
le liseron est un CONVOLVULUS ALTHAEOIDES ( Liseron de Provence )
La fleur rose à 5 pétales est une MALVA SYLVESTRIS ( Mauve sylvestre ). Ordre MALVALES. Famille MALVACEAE. Genre MALVA.
Merci Henri. Je ne retiendrai pas le nom scientifique, mais mauve sylvestre, c’est joli.
Le chardon est un CARDUUS PYCNOCEPHALUS ( Chardon à capitules denses ). Ordre ASTERALES .Famille ASTERACEAE. Genre CARDUUS.
[…] à grands pas de l’été. Cela faisait longtemps que nous n’y étions pas allés (la dernière fois c’était en mai 2014 et le parc était par endroits couvert de fleurs) car pour mon joggeur de mari ce n’est pas […]