Les électrices et les électeurs qui nous ont suivis lors de ce second tour de l’élection municipale niçoise ne sont pas très nombreux (20 033 tout de même). Cela était prévisible compte tenu des résultats du premier tour. Et je crois que nous pouvons sincèrement les remercier d’avoir continué à avancer avec nous vent debout : cette dernière semaine de campagne a été assez pénible avec une population largement acquise à la droite et à l’extrême droite et qui n’hésitait pas à le manifester.
Ces électeurs, fidèles parmi les fidèles de la gauche, nous devrons tout faire – surtout nous remettre en question – pour qu’ils ne s’éloignent pas à leur tour lors des prochains scrutins. Ils sont le socle sur lequel nous pourrons nous appuyer pour nous aider à proposer autre chose, davantage en phase avec les besoins qu’expriment nos concitoyens.
Mais cela ne doit pas nous empêcher de parler aux autres, à tous ceux qui nous ont fait défaut, et surtout de les entendre. La gauche ne peut pas se contenter d’un tel résultat dans la plus grande ville de notre département.
En tant que candidate élue, je n’oublie pas ce que nous devons à toutes celles et ceux, colistiers ou pas, qui, autour du directeur de campagne Rémi Boggio, ont mis leur énergie et leur enthousiasme au service des propositions de notre liste « Un autre avenir pour Nice » conduite par Patrick Allemand. Ils nous ont grandement facilité une tâche pas toujours simple et, avec Gauche Autrement, je tiens à les en remercier.
[…] Du coup, ce soir, chacun est persuadé que la « Révolution culturelle » que j’appelais de mes vœux il y a quelques jours sur ce blog est devenue impérative nécessité (dans le même sens, voir le blog de Dominique Boy-Mottard). […]
Bravo Dominique
De rien et bravo à toi Dominique, on continue le combat ….
C’est vrai, un grand merci à Rémi et son enthousiasme contagieux. A la prochaine bataille Rémi !
Triste record de la gauche à Nice.
Au moins tu sauves l’honneur. Merci.
Nous comptons sur toi.
Des paroles réalistes, mais qui ont pour grande qualité de porter – qui plus est, sans égocentrisme – un message d’espoir. C’est bien ce qui manque, depuis de très, très nombreuses années, au parti socialiste et à ses élus. L’espoir fait vivre….. il fait aussi voter.
Merci Dominique de nous projeter vers l’ avenir et de pas laisser l’amertume de la défaite contaminer les bons moments de la campagne.
Bravo, Dominique.
Lucide, honnête et combative !
Même s’il y a défaite, celle-ci ne peut être que ponctuelle. Et avec de belles personnes comme Patrick et toi sur cette planète, nous pouvons aussi éprouver comme un sentiment de victoire.
@Delphine,
C’est vrai qu’une fin de campagne laisse un peu d’amertume. Surtout pour ceux qui se sont investis autant que toi. Et surtout à Nice, puisqu’on perd plus souvent que l’on gagne. Mais ce sont de jolis moments de fraternité et de complicité. Et surtout ça fait de très jolis souvenirs.
Je pense que c’est toi et quelques autres qu’il faut remercier. Je connais des personnes qui ont voté uniquement parce qu’il y avait une « certaine » deuxième de liste!