En ce 11 novembre 2013, je voudrais saluer l’initiative du Conseil général des Alpes-Maritimes qui, d’une part, a numérisé les registres des « matricules militaires » de la Grande Guerre (180 registres consultables en ligne sur le site des Archives départementales) et, d’autre part, a lancé une collecte des documents privés familiaux sur cette période.
Cette dernière initiative s’inscrit dans le cadre d’une opération internationale lancée par la bibliothèque numérique Europeana.
En 2010, j’avais recensé dans un billet les fiches de décès des « Morts pour la France » de membres proches de ma famille.
Et je ne veux pas laisser passer cette date anniversaire sans vous renvoyer à un billet écrit le 13 mars 2008 suite au décès du dernier Poilu (Lazare Ponticelli) que j’avais repris le 11 novembre 2009 à propos de mon grand-père, Victor Boy, enterré au cimetière militaire de Suippes, dont le nom figure, avec celui des trop nombreux autres, sur le monument aux Morts de Nice.
Bonjour,
Je dispose d’un carnet ayant appartenu à un frère de ma grand mère, ou plutôt des feuilles manuscrites. Sur ces écrits, des chansons, des textes, et d’étranges écritures sténographiées. Il n’est pas revenu vivant de l’histoire, les textes se terminent évoquant l’infirmerie.
En hommage à son grand-père Emile Mathieu et à tous les Poilus, sur un poème d’Aragon chanté par Léo Ferré, le journaliste Jean-Claude Honnorat a monté cette vidéo :
http://canal-d.tv/videos/au-bout-de-lhorreur-1914-1918/
Ce qui s’est passé aujourd’hui à l’Arc de Triomphe et sur les Champs-Elysées… quelle indignité pour rester polie.
C’est carrément minable… pour rester polie.
Quand la mémoire devient Histoire, le travail des historiens peut se faire !