Lors de notre séjour à Milwaukee, il n’était pas question de quitter la ville sans faire un tour au musée Harley-Davidson. Cela m’avait permis de constater l’attachement des Américains à la marque mythique.
Aussi n’ai-je pas été plus surprise que cela les jours suivants en croisant sur les routes, dans les stations service, et dans nos hôtels de Sioux Falls et de Pierre (South Dakota), un grand nombre de bikers. Mais aujourd’hui, plus nous roulions vers l’ouest, plus ils étaient nombreux : il devait se passer quelque chose quelque part, c’était certain. A l’occasion d’un arrêt pour admirer le beau panorama des Badlands, en approchant de Rapid City, j’ai posé la question à l’un d’eux. Il me confirma qu’il y avait, comme chaque année, un grand rassemblement (un rallye) de bikers dans la petite ville de Sturgis, dans les Black Hills. Heureux hasard : notre route passait par-là puisque nous devions nous rendre à Deadwood (cf. la superbe série HBO, voir sur le blog de Patrick) avant de filer vers le Wyoming.
Nous n’avons pas été déçus ! Il paraît que c’est là le plus grand rassemblement de motards au monde. Et je veux bien le croire. Je ne connais pas spécialement le milieu des motards, encore moins celui des bikers. Mais ce rallye, qui existe depuis 1938 (merci Wiki), est extrêmement spectaculaire et coloré. Et manifestement «codé» du point de vue vestimentaire (la fantaisie est dans le détail) ce qui peut paraître en contradiction avec la revendication affichée de liberté.
Bien entendu, toute la région était (pacifiquement) envahie par les motos et Deadwood n’échappait pas à la règle. Dans la rue principale, les motards passaient et repassaient, très lentement, dans une atmosphère moins fiévreuse et plus bon enfant que celle du temps des chercheurs d’or…
Je vous laisse en juger par les photos ci-dessous.
Ces motards là, je ne suis pas sûr de partager grand chose avec eux !
Peut être l’idée de la liberté, et encore, quelle liberté ?
Sturgis 2 is cute, have a look on Pat…
Effectivement, à un T près, cela fait pour cette année une exceptionnelle concentration de Motards…
@Emmanuel: il ne faut pas se rigidifier sur des apparences, il y a des valeurs humaines partout, à juger intempestivement au delà de soi même, on finit par se retrouver… seul.
Je prépare quelques cannes à pêche et direction la Bourgogne !
DEADWOOD, souvenirs d’avoir couché dans le plus vieil hotel de la ville, dans la chambre de BUFFALO BILL.A partir de là commence le vrai Ouest, Custer Park, les têtes des Présidents qu’il faut aller voir la nuit avec l’éclairage, Yellowstone, magnifique parce que l’on sent la terre vivre. J’espère que vous couchez au OLD FAITHFULL INN. Bon voyage.
MC
MC, c’était notre deuxième visite à Deadwood, mais nous n’y avons pas couché (nous devions avancer sur la route)… Aujourd’hui Little Bighorn et dans les jours qui viennent le Yellowstone. En effet, c’est vraiment là que commence l’ouest.
Attention…
Un bon indien est un indien mort…!
Le Pen ? Non ! custer….
Oui mais à Little Big Horn, c’est l’infâme Custer qui est mort.
Long live to Crazy Horse and Sitting Bull !
@alaindu
Entièrement d’accord, je disais cela car n’ayant absolument aucune attirance pour la moto, j’aurai eu énormément de mal à m’intégrer à cette réunion de bikers !
Harley-Davidson : belle mécanique, mais vroum vroum, pop pop pop, frime et Cie. Très peu pour moi.
Triumph, Norton, Indians, Motobécane, Royal Enfield, Motto Guzzi, Ducatti, Ural, BMW, Honda, Kawa, Yam, j’en passe, et des meilleures.
Erreur : la phrase n’est pas de Custer mais (vraisemblablement) de Sheridan (« un bon Indien est un Indien mort »).
@ Commandant Dromard, il est évident que la célèbre marque est particulièrement douée dans la mise sur le marché de produits dérivés, et pas seulement vestimentaires (remorques, caravanes…).
En effet tu as raison Dominique, après vérification sus les quelques livres que je possède sur le sujet on attibue plutot ces propos à Shéridan, un infame lui aussi !
Le Rally Sturgis existe depuis la deuxième guerre mondiale ou presque trois quart de siècle
Oui, c’est ce que je dis dans le billet (1938).
[…] Le premier spectacle est sur la route elle-même : peu de berlines comme la nôtre, mais des énormes 4×4, des pick-up, des camions, des motorhomes, et surtout des remorques au contenu souvent surprenant. Ainsi, nous nous sommes trouvés derrière un cerf sculpté dans le bois plus grand que nature, ou encore derrière un pick-up trimballant un quad et tirant une remorque avec deux canots à moteur… Sans oublier les bikers, assez nombreux, dont beaucoup – nous l’avons pensé en tout cas – devaient venir du Canada pour rejoindre le rassemblement de Sturgis. […]