Entre deux tours de Présidentielles, un petit jeu du week-end exotique ne peut qu’oxygéner l’esprit.
Aujourd’hui, l’effort intellectuel sera double : il s’agit de repérer deux sommets célèbres. Leur point commun ? Je les ai approchés à quelques semaines de distance et photographiés. Quels sont-ils ?
Bonne ascension !
Ajouté à 16 h. Les réponses ayant été données, voici un plan plus large du mont de gauche, avec la photographe au premier plan.
Es aux Etats Unis ?
A gauche, le Mgoun ou le Toubkai, dans le Haut Atlas; à droite, le Canigou, dans les Pyrénées.
Précision : à gauche, c’est le Toubkai
Commandant Dromard (épuisé par l’ascension : un plus de 4000 le samedi matin, j’ai passé l’âge !)
Le second ressemble à la Sainte Victoire en plus large et en plus haut… Bon… (j’ai le neurone en berne 😦
Le commandant Dromard a, je crois, raison au sujet du Canigou.
En allant dans les archives du blog de Patrick, on trouve 2 voyages à cette période : Cracovie et Perpignan. Sont-ce des indices ?
Donc je dirais Pyrénées à gauche et Cracovie à droite « Les Balcons des Tatras »
C’est votre dernier mot, Sylvie ? 🙂
Pour moi, le premier sommet est en Espagne du côté de la Sierra Nevada
Oui Valérie c’est mon dernier mot car je dois préparer le déjeuner, mais je doute sur les Pyrénées, car les sommets me semblent trop pointus.
Bon courage pour la suite !
Tu as raison Dominique, que ça fait du bien de s’oxygéner ! Merci.
Bon, il n’y a pas que du mauvais dans ces réponses ! L’un des deux a été trouvé.
Sylvie est très maligne : j’avais vérifié que je ne parlais pas de mes visites sur mon blog (et c’était le cas car il commence après), mais j’avais oublié celui de Patrick ! Cela dit Sylvie, c’est celui de droite qui est dans les Pyrénées et il s’agit bien du Canigou comme l’a fort rapidement trouvé le Commandant Dromard approuvé par Valérie. Bravo !
Reste à trouver celui de gauche… la réponse est peut-être plus difficile… Mais il est bien connu.
Mt. Saint Helens ?
ça ressemble à l’Etna. Mais les constructions ne ressemblent à rien.
Là encore il nous est possible de reconnaître l’esprit facétieux de Dominique qui n’hésite pas à réunir les contraires : à droite le mont Canigou et à gauche… je sais pas ! Mais certainement pas sur l’île de Ré, plate comme la main.
Ce qui me navre c’est que je n’ai aucune remarque fine à faire… pas même un mauvais jeu de mots (mont Kitecat ou quelque chose dans le genre).
Mortimer, je sous suggère le Mont Ronron…
Est-ce que le mot exotique dans l’énoncé du billet est un indice ?
Si oui, c’est dans les « îles » ? Mais lesquelles ?…
Mont Ararat
Je pense qu’il s’agit du mont Ararat vu du cote arménien et que Patrick et moi (avec d’autres amis) avons eu la chance de voir des deux cotes… Amitié.
Sylvie, aucune référence aux îles malgré l’utilisation de l’adjectif exotique que j’utilise parfois un peu abusivement. Par contre, vous auriez été bien placée pour trouver le deuxième mont étant donné sa signification biblique !
Valérie, je pense que c’est vous qui avez parlé du Mont Ararat ? Bonne pioche. Mais il faudra m’expliquer comment vous en êtes arrivée là ! (au fait, pour le Mont Ronron, je vais réclamer des droits d’auteur : je ne résiste jamais à la tentation d’appeler le Canigou comme ça… je sais, c’est bête…)
Pour Pierre, je comprends qu’il ait trouvé : il fait partie des rares privilégiés qui ont pu voir les deux faces de l’Ararat avec Patrick. Pour ma part, je ne l’ai vu que du côté Arménien. C’était fin février 2007 : je n’étais pas à la recherche de l’Arche de Noé… mais avec une délégation du Conseil général et de la communauté arménienne de Nice. Claudio, les « constructions qui ne ressemblent à rien »… c’est la ville d’Erevan !
Je viens de me rendre compte qu’en fait il y a seulement une dizaine de jours entre la prise des deux photos : 25 février pour l’Ararat et 7 mars pour le Canigou.
Pour authentifier l’origine de la photo, je vais en ajouter une autre… avec la photographe cette fois devant l’objectif. Je parle bien sûr de l’Ararat : le Canigou, je le vois au moins une fois par an !
Toutes mes excuses à toi Dominique et à Erevan 😉
Oui, c’est moi ! Alors, je vous explique : j’ai l’habitude de diner dans un resto arméno-libanais qui s’appelle « Massis », l’autre nom du Mont Ararat et je peux le comtempler, en photo, en peinture tout en me régalant. J’y vais ce soir….
Excuses acceptées Claudio 🙂
Tout s’explique Valérie ! Bon appétit.
Merci à tous d’avoir joué (Mortimer, on n’est pas obligé de faire des jeux de mots !)
Je pense qu’étant donné votre rapidité à découvrir les lieux, il va falloir que ce jeu s’appelle désormais « le jeu du samedi matin ». Ou alors que les énigmes soient plus difficiles 🙂
Le Mont Ararat
Outre qu’il a été l’objet des délires de tous ceux (y compris le cosmonaute prosélyte chrétien James Irwin qui n’est pas mort d’une crise de foi mais d’une crise cardiaque) qui ont espéré ou affirmé y avoir trouver les » vestiges » de l’Arche de Noé (et qui ne s’étonnent pas que l’on ne trouve pas en Arménie, en Turquie et dans les environs, des représentants de toutes les espèces animales sauvées par Noé), une anecdote « cinéphilique » concernant le Mt Ararat et son identification :
Dans le film « Le Serpent » (1972) du « Franco-Arménien » Henri Verneuil (né Achod Malakian) avec Yul Brynner, Henri Fonda et Dirk Bogarde en vedettes, la photo de l’Ararat devient la clef d’une affaire d’espionnage Est-Ouest pendant le Guerre froide : Il est vu en arrière-plan de la photo d’un agent; or cette vue du mont Ararat est prise du côté « soviétique » où bien entendu le profil du mont est « inverse » de celui du côté Ouest. Cela révèle que c’est un agent double.
Commandant Dromard
PS : à l’attention de « Mortimer » : même si le grand Victor Hugo disait que le calembour est « la fiente de l’esprit qui vole », prend le risque « nietzschéen » de rejoindre la fraternité informelle de ceux qui n’hésitent jamais devant un jeu de mot (tard ou tôt). Cela montre que l’on ne se prend pas au sérieux, contrairement à tous ceux qui se la pètent et croient prononcer des paroles originales et définitives (et en ce moment, ils sont légion).
Par contre, il faut que ça vole très haut, ce qui permet de trier ses interlocuteurs car, comme disait Desproges, « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ».