L’hiver est généreux en catastrophes météorologiques petites et grandes en tout genre. Ces événements permettent généralement à la presse de vendre du papier et de l’image et aux notables de montrer devant les caméras une impeccable compassion.
Mais, dès le lendemain, hélas, les victimes, souvent démunies, se retrouvent sans aide face à leurs problèmes. C’est le mépris du jour d’après. J’en veux pour preuve le SOS que m’ont lancé des habitants d’une petite résidence de mon canton, du côté de Charles Baudelaire, ce matin.
En novembre, des trombes d’eau se sont abattues sur notre ville. Malheureusement pour les habitants de cet immeuble, les deux bouches d’égout en amont de l’entrée de leurs garages et de leurs caves étaient obstruées et le rebord du trottoir y donnant accès fortement détérioré. Conséquence : des litres d’eau boueuse ont pu dévaler la rampe d’accès et les sous-sols se trouvèrent inondés. Les pompiers, alertés immédiatement, sont venus le lendemain matin et les services d’assainissement seulement le surlendemain. Il a fallu au camion suceur une heure trente pour retirer environ 3 m3 de déchets des bouches en question. Résultat pour les habitants : trois voitures à la casse, plusieurs objets entreposés dans les caves devenus inutilisables, et des parties communes endommagées (les murs portent encore la trace laissée par le niveau de l’eau à environ 50 cm du sol) avec de belles factures à la clé.
Le responsable du Conseil syndical de la copropriété a écrit à la mairie pour expliquer la situation. C’était il y a plus d’un mois. Il n’a même pas reçu un accusé de réception. Sans doute lui dira-t-on que ce n’est pas au maire qu’il fallait s’adresser mais au Président de la communauté urbaine NCA. Ah bon ? Il s’agit de la même personne ?
La situation est juridiquement compliquée : entre les assurances des propriétaires, celle de la copropriété, le syndic un peu mollasson et la mairie qui ne répond pas, ce n’est pas simple à gérer. En tout état de cause, la responsabilité publique est engagée et il serait opportun, dans l’intérêt de tous, que les indemnisations puissent se faire à l’amiable. A défaut, il leur faudra saisir les tribunaux administratifs. Il va de soi que je vais les aider de mon mieux dans les démarches qu’ils choisiront d’entreprendre. Mais, bien sûr, ça ne fera pas l’objet d’une ligne dans un quelconque journal… Pffff ! Je suis vraiment nulle en Com !
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