Je contemple avec tendresse, mais aussi – pourquoi ne pas le dire ? – une certaine fierté, celles et ceux qui ont bien voulu répondre à mon invitation à la traditionnelle Galette des rois.
Avec tendresse, car il y a beaucoup de chaleur dans cette salle. Et même d’affection. Cette affection, j’ai pu la ressentir dès mon arrivée au restaurant Les Palmiers ce mardi 19 janvier par l’accueil qui m’y a été réservé. En connaisseur, Patrick apprécie.
Avec fierté, car, par la diversité de sa composition, cette assemblée me renvoie l’image de cette conseillère générale de tous que j’ai voulu être dès ma prise de fonctions.
Cette diversité est d’abord géographique : du Vallon des Fleurs à Gairaut, de Cimiez à Saint-Maurice, de Cap de Croix à Charles Baudelaire, de Borriglione à Scudéri, sans oublier Valrose, Rimiez, Saint-Exupéry ou Chambrun, tous les quartiers sont représentés.
La diversité est aussi, bien sûr, sociale, et en cela elle est le reflet des différents quartiers du canton et de ma volonté de travailler partout, comme j’ai eu l’occasion de le dire dans mon discours afin de me battre avec les habitants contre les nuisances qu’ils subissent mais aussi d’éviter, autant que faire se peut, que des difficultés apparaissent dans les quartiers qui sont d’évidence plus privilégiés.
Diversité générationnelle également : certaines personnes pourtant âgées sont venues, malgré le froid et l’heure tardive, des jeunes aussi, de nombreuses mamans, certaines avec leurs enfants et c’était bien agréable de les voir jouer même si leur turbulence pendant mon discours a bien failli me faire réagir en maîtresse d’école !
Et, plus surprenante dans l’absolu mais logique compte tenu de la ligne que je me suis fixée, une diversité politique. Cette ligne est celle d’une opposition constructive : je n’hésite pas à dialoguer avec chacun et à travailler avec tous ceux qui font preuve de bonne volonté pour améliorer la vie dans nos quartiers. Et j’ai la faiblesse de penser que cette démarche est comprise et approuvée. Compte tenu du peu d’intérêt que suscite actuellement la politique nationale (elle n’est guère motivante, majorité et opposition confondues), nombreux sont ceux – et ils me l’ont encore dit hier soir – qui s’attachent davantage, surtout au plan local, à la personnalité de l’élu(e) qu’à ces opinions politiques et qui sont prêts, en toute objectivité, à reconnaître ce qui est fait.
Tous les comités de quartier du canton sont représentés, même si cette présence m’apparaît comme plus amicale qu’officielle. Les amis de toujours sont là : j’en revois même qui ont déménagé depuis mon élection et qui n’habitent plus le canton, mais qui ont tenu à être présents ce soir. Et puis, les nombreux nouveaux amis rencontrés dans le cadre de l’exercice de mon mandat, et beaucoup de visages (encore) inconnus.
Après un discours qui m’a donné l’occasion de rappeler les actions que je mène, de faire part de mes espoirs et de certaines déceptions aussi (notamment dans la mise en œuvre de la démocratie participative dans notre ville), de formuler des vœux pour notre canton, il était temps de boire le verre de l’amitié et de partager la galette, comme ça, simplement. Après tout, nous étions entre amis.
Petit article de Nice-Matin sur la soirée.
Après quelques années de politique, j’estime avoir un peu de bouteille. Je le dis sincèrement-quoiqu’avec un peu de jalousie-c’était la réunion de proximité la plus représentative à laquelle il m’a été donné d’assister…
Quel plaisir d’avoir une élue aussi présente et consciente des problèmes et des joies, des citoyens de sa circonscription. L’amitié et la convivialité manifestées lors de cette galette doivent la conforter dans son action et l’inciter a conserver sa philosophie.
[…] A Nice et sans doute ailleurs en France, il est de tradition pour les associations de fêter la nouvelle année autour d’une galette. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de tirer les rois dans les différents comités de quartier de mon canton et que j’ai moi-même organisé ma propre galette. […]
[…] José Boetto, le Président du Club des supporters (CDS) de l’OGC Nice, j’ai passé au restaurant Les Palmiers, au coeur de mon canton, une soirée à faire pâlir de jalousie Patrick qui nous représentait un […]