C’est dimanche. Mais hier et avant-hier, on aurait dit aussi que c’était dimanche.
Les Albanais que nous croisons sont « habillés ». Pli impeccable du pantalon et chemise bien repassée pour les hommes, robe à petites bretelles et talons pour les femmes, jeunes enfants vêtus en filles ou en garçons.
Par cette chaude soirée d’août, tous les habitants de la capitale se sont donné rendez-vous dans les jardins de la ville pour tenter de trouver un peu de fraîcheur. C’est en famille qu’on prend un verre ou une glace installés aux tables disposées autour du bassin et sous les arbres. Les enfants, tout ensemble sages et turbulents, courent, jouent à la balle ou à la balançoire, sous l’œil bienveillant et attentif des adultes.
Ici, on vend des barbes à papa, là des épis de maïs. Malgré la foule, malgré la musique un peu trop forte, le sentiment qui domine est la sérénité.
Une sérénité qui me renvoie aux sorties de mon enfance… chemise de mon père… robe et talons de ma mère… jeux avec mes sœurs. Les années soixante d’alors me semblent bien proches ce soir (il faut croire que cette région du monde est propice à cette douce nostalgie…).
Alors, je n’ai pas pu résister : « une glace vanille-chocolat, s’il vous plaît ! »
J’ai une amie albanaise qui vit à Nice avec sa famille. Un jour elle m’a montré des photos de son beau pays. Je le redécouvre une nouvelle fois avec vous.
[…] ce soir avoir retrouvé un peu de l’innocence croisée les années précédentes du côté de Tirana et des Bouches de Kotor, avec des enfants habillés en enfants, des familles qui se promènent en […]
[…] soir avoir retrouvé un peu de l’innocence croisée les années précédentes du côté de Tirana et des Bouches de Kotor, avec des enfants habillés en enfants, des familles qui se […]