Après avoir traversé le Vallon des Fleurs, en arrivant devant le restaurant « Les Palmiers », vous pouvez décider d’abandonner l’avenue Henry Dunant qui se dirige vers Rimiez, et prendre à gauche l’avenue Henri Musso. Si vous restez dans l’avenue, vous avez tout de suite l’impression d’être à la campagne : de petites villas s’alignent sur la droite dont celle des mes amis Gigi et Jacky.
Mais aujourd’hui, j’avais choisi de prendre la tangente qui monte aux résidences du Parc de Gairaut et de Bella Vista. Après cinq cents mètres environ d’une route déserte qui est le numéro 11 d’Henri Musso (cette route privée a été cédée, il y a quelque temps à la ville, pour l’euro symbolique afin qu’elle en assure l’entretien), les maisons ocres et rouges apparaissent soudain dans leur écrin de verdure.
Le lieu est insolite : on a l’impression d’être au bout du monde et pourtant nous sommes tout près de la ville. Malheureusement, le bruit incessant des moteurs des véhicules qui empruntent l’autoroute juste en contrebas est là pour nous le rappeler. Dans ses propositions municipales, la liste Nice Autrement conduite par Patrick Mottard suggérait d’y installer des panneaux photovoltaïques pouvant constituer en même temps une protection contre le bruit. L’idée devra être relancée dans l’intérêt de tous le riverains des quartiers nord (je pense non seulement aux habitants de Bella Vista mais aussi à ceux du Vallon des Fleurs, du Vieux Chemin de Gairaut ou encore de Cap de Croix).
La résidence abrite essentiellement des fonctionnaires : c’est pour eux qu’elle a été construite et elle ne date pas d’hier. Je me souviens des revendications des résidents se plaignant de leur isolement, de leur sentiment d’être abandonnés. Il faut dire que les bus y étaient rares voire inexistants le week-end et la côte rude pour les nombreux retraités qui occupent les petits immeubles. Combien de courriers ai-je dû faire auprès du maire et de la compagnie de transports en commun pour obtenir qu’enfin davantage de bus ne s’arrêtent pas en haut du Vallon des Fleurs et poursuivent leur chemin jusqu’ici. Les choses se sont améliorées puisque, même le dimanche et les jours fériés, on peut prendre le n° 23 toutes les heures.
Cet endroit porte bien son nom : la vue du haut de cette colline est magnifique et porte le regard jusqu’à la mer. Je le quitte à regret… Mais il est presque midi et je dois encore aller faire mes courses à la petite cité marchande des Acacias.
En parlant de l’endroit, je me rappelle un jour de la campagne de 2005: J’étais avec Lulu et Henri, et nous faisions notre énième tour des boîtes au lettres de Cimiez. Pour une fois, la discussion des deux « anciens » ne tournait pas autour du référendum, de ces conséquences, et de la question existentielle de « L’authenticité de gauche » du vote oui et du vote non, mais sur des question plus prosaïques du style « qui est libre et a sa voiture pour aller tracter Bella Vista? »
Poussé par la juvénile volonté de me rendre utile, j’ai dit qu’au pire, je pouvais prendre une petite pille de tracts dans un sac et y monter à pied en promenant mon chien.
Lulu et Henri m’ont regardé, et ont déclaré, dans un unisson parfait « Non mais ça va pas? »
Comme quoi, Bella Vista aura aussi fait se miracle: mettre Foucques et Cottalorda d’accord.
Ton humour nous manque Laurent. Reviens-nous vite !
J’ai un peu honte de ne pas tout connaître de ma ville, grâce à toi je découvre de merveilleux endroits, jolie promenade en vue avec caro (en promeneuses du dimanche confirmées).
C’est en cherchant des renseignements sur le restaurant Bella Vista que j’ai découvert les jolies photos de cette page 🙂
Je me permets juste de référencer cette page dans trivago pour que les gens viennent découvrir ce quartier 🙂 A bientôt !
[…] déjà eu l’occasion de parler sur ce blog des résidences situées sur les hauteurs de l’avenue Henri Musso. En un même lieu sont réunis des bâtiments en copropriété (Parc de Gairaut) et en locatif […]